En Grèce les résistances continuent : soirée de soutien

14.03 2017 /
19h, Salle Sapiens, 1 rue du Mérinos, 1210 Bruxelles

CONFERENCE sur les mou­ve­ments de résis­tance en Grèce aujourd’­hui, sui­vie d’un REPAS GREC.
Soi­rée ani­mée par des musi­ciens grecs

La confé­rence est don­née par Fotou­la Ioan­ni­dis : mili­tante, syn­di­ca­liste, fémi­niste, paci­fiste ; elle a tra­vaillé 25 années dans le mou­ve­ment asso­cia­tif pour les droits des femmes.

Réser­va­tion obli­ga­toire, avant le 6 mars, par vire­ment sur le compte d’At­tac Bruxelles 2 : BE26 5230 8050 5429 (com­mu­ni­ca­tion Nom + nb de places)
Ren­sei­gne­ments 0486 61 57 23

Prix : 18 € / 12 € (chô­meurs, étudiants…)
Dons bienvenus !

Les béné­fices de la soi­rée seront ver­sés inté­gra­le­ment au Comi­té grec “boy­cott Coca Cola”.
Après avoir ache­té 7 usines grecques de pro­duc­tion d’eau, limo­nades, jus de fruits, la mul­ti­na­tio­nale Coca cola en a fer­mé 5 et licen­cié + 2500 tra­vailleur-se‑s en délo­ca­li­sant la pro­duc­tion en Bul­ga­rie. Les ouvrier-e‑s de l’u­sine de Thes­sa­lo­nique ont lan­cé une cam­pagne natio­nale de boy­cott dans toute la Grèce depuis presque 4 ans. La mul­ti­na­tio­nale amé­ri­caine subit une ter­rible baisse de ses ventes et leur a inten­té un pro­cès. Les béné­fices de cette soi­rée de soli­da­ri­té avec les résis­tances seront ver­sés au Comi­té « boy­cott Coca cola — oute gou­lia – pas une gor­gée » et les aide­ra à cou­vrir leurs frais de justice.

Depuis 2008, le peuple grec subit la dic­ta­ture de l’Eu­rope néo­li­bé­rale et la dis­pa­ri­tion de l’é­tat pro­vi­dence. La Grèce, labo­ra­toire des ter­ribles mesures d’aus­té­ri­té impo­sées par le FMI, la BCE et la Com­mis­sion Euro­péenne, est deve­nue une colo­nie, elle a per­du sa sou­ve­rai­ne­té : la troï­ka l’a pla­cée sous tutelle. Les médias n’ac­cordent plus d’im­por­tances à la Grèce qui bouillonnent pour­tant par une résis­tance incroyable qui pour­rait nous inspirer !

Pour­tant le peuple grec, ter­ri­ble­ment appau­vri et déçu par le gou­ver­ne­ment de Syri­za, résiste encore. Les luttes sociales, poli­tiques, syn­di­cales, paci­fistes, anti­fas­cistes, anti­ra­cistes, envi­ron­ne­men­tales se ren­forcent en 2017 à tra­vers toute la Grèce : mobi­li­sa­tions popu­laires, grèves natio­nales de plu­sieurs jours des tra­vailleurs de tous les sec­teurs pri­vés et publics, occu­pa­tions d’u­sines, mani­fes­ta­tions natio­nales des fonc­tion­naires, des pen­sion­né-e‑s, des étu­diant-e‑s, des femmes, des petits com­mer­çants, des agri­cul­teur-tri­ce‑s, .…

Les luttes des tra­vailleur-se‑s sont longues et très dures, les syn­di­ca­listes sont cri­mi­na­li­sés et mena­cés de peines de pri­son, ne per­çoivent aucun reve­nu ni indem­ni­tés de chô­mage ou syn­di­cales, ils sur­vivent grâce à la soli­da­ri­té et doivent de plus faire face à des frais de jus­tice suite aux pro­cès inten­tés par le patro­nat. La lutte des classes se pour­suit sou­vent par des luttes pour l’en­vi­ron­ne­ment, contre le fascisme, …

source : face­book