Atelier Arpentage : Lutter avec la classe ouvrière

16.05 2018 /
13h30>17h. Rue d'Anderlecht 4 - 1000 Bruxelles

Ate­lier Arpen­tage : Lut­ter avec la classe ouvrière.

mer­cre­di 16 mai à 13:30 — 17:00
Rue d’An­der­lecht 4 — 1000 Bruxelles

Ce mer­cre­di 16 mai à Bruxelles, nous vous pro­po­sons de par­ti­ci­per à notre ate­lier arpen­tage (voir la des­crip­tion de la méthode ci-dessous).

L’atelier aura lieu de 13h30 à 17h00 rue d’Anderlecht n° 4 à 1000 Bruxelles.

Durant cet ate­lier, nous lirons ensemble “L’établit” de Robert Lin­hart. L’« éta­bli », dans les années sep­tante, désigne un mili­tant déci­dant d’aller tra­vailler comme ouvrier dans une usine pour y déve­lop­per la lutte des classes. Dans cet ouvrage étin­ce­lant comme une pièce d’usinage, net et pré­cis, Robert Lin­hart, mili­tant révo­lu­tion­naire, raconte son expé­rience de manœuvre à l’usine Citroën de la Porte de Choi­sy, en 1968. Il nous décrit des ouvriers loin des cli­chés de l’extrême-gauche. Il décrit la péni­bi­li­té des tâches, la vio­lence du mana­ge­ment, le racisme décom­plexé, l’anéantissement de la volon­té indi­vi­duelle ou encore la psy­cho­lo­gie de la grève.

C’est un livre qui nous parle de la richesse et des dif­fi­cul­tés à mili­ter pour l’émancipation des plus précaires.

— > Les ins­crip­tions sont obli­ga­toires et limi­tées en nombres. Envoyer un mail à communication@joc.be

// L’arpentage ? //

L’arpentage est une méthode de lec­ture et d’analyse col­lec­tive d’un texte long, inven­tée dans les cercles ouvriers de la fin du XIXe siècle. Elle per­met notam­ment de dédra­ma­ti­ser le rap­port à la lec­ture et à la com­pré­hen­sion d’ouvrages dits com­pli­qués, qui ne seraient réser­vées qu’à cer­tains, et d’encourager les per­sonnes à se per­mettre l’expression d’avis, d’analyse construite col­lec­ti­ve­ment sur ces ouvrages, le tout dans un temps très res­treint. En effet, l’arpentage vous per­met d’appréhender un livre de plus d’une cen­taine de pages avec une dizaine de par­ti­ci­pants en 3 à 5 heures. Elle per­met aus­si à un groupe d’acquérir des savoirs com­muns, de s’approprier des réfé­rences com­munes, et donc de sor­tir des domi­na­tions par le savoir, et à cha­cun, et sur­tout aux non-lec­teurs, de s’offrir le luxe et le plai­sir de décou­vrir des pen­sées, des auteurs ou des théo­ries, qu’on ne serait pas allé cher­cher sans ça.

Orga­ni­sé par Jeunes Orga­ni­sés Combatifs

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