Ceci n’est pas une crise, c’est un crime d’Etat

Des cen­taines de per­sonnes en demande d’asile dorment dans la rue en plein hiver, au mépris des lois belges et du droit international.

Cela fait plus d’un an que l’État belge se sous­trait à ses obli­ga­tions en matière d’accueil et de droits humains. Depuis ce mer­cre­di 15 février, suite à l’expulsion du squat « Palais des droits » à Schaer­beek et mal­gré les pro­messes de relo­ge­ment, entre 200 et 250 per­sonnes passent la nuit dans un cam­pe­ment de for­tune sur les trot­toirs le long du canal. De nom­breuses autres se sont dis­per­sées dans les rues, invi­sibles. C’est uni­que­ment grâce à la soli­da­ri­té citoyenne, et à l’organisation et l’u­ni­té des exi­lés eux-mêmes, que le drame huma­ni­taire a pu être évi­té jusqu’à présent.
Cette situa­tion est l’in­car­na­tion des poli­tiques migra­toires qui à tous les niveaux bafouent la digni­té et les droits des per­sonnes. Il est temps de chan­ger de dyna­mique. Des solu­tions existent. C’est une ques­tion de choix poli­tiques. Il est temps d’af­fir­mer publi­que­ment notre soli­da­ri­té et de rap­pe­ler l’État à ses obligations.
Le 24 février, des deman­deurs d’a­sile et per­sonnes soli­daires appellent à un ras­sem­ble­ment et une chaîne humaine autours du centre Feda­sil « le petit château ».

EN LIEN :