Et si on ne payait pas

ON NE PAIERA PAS — PREMIERE ASSEMBLEE BRUXELLOISE

26.11 2022
16h30 - 19h
JOC Bruxelles

Ate­lier Ciné­ma d’urgence

ZIN TV — 2022

Participant.e.s : Abdal­lah, Eli­sa, Chia­ra, Joëlle, Julia, Antoine, Loïs, Fan­ny, Pablo, Véronica

Une pro­duc­tion ZIN TV : Sarah, Alain, Valen­tin, Léo, Ceci­lia, Maxime, Thomas

Avec le sou­tien de la Com­mis­sion Com­mu­nau­taire fran­çaise (COCOF)

Et si on ne payait pas nos fac­tures d’énergie ?

Engie est l’un des prin­ci­paux four­nis­seurs d’éner­gie en Bel­gique. Depuis des mois, nous sommes nombreux.ses à rece­voir des fac­tures d’En­gie aux mon­tants exor­bi­tants. Où va l’argent qu’on paie ?

Sur la période 2018 – 2020, Engie a accu­mu­lé les pro­fits — soit, les béné­fices, ce qu’il reste des recettes après les dif­fé­rents coûts — et a régu­liè­re­ment pui­sé dans ses réserves (l’ac­cu­mu­la­tion de béné­fices pas­sés) pour payer des divi­dendes ; l’en­tre­prise belge pré­fère donc enri­chir ses action­naires plu­tôt que d’in­ves­tir dans l’a­mé­lio­ra­tion des condi­tions de tra­vail ou la trans­for­ma­tion du sec­teur de l’énergie.

C’est écrit noir sur blanc dans les com­mu­ni­ca­tions d’En­gie à ses action­naires : pour la période 2021 – 2023, l’ob­jec­tif est de leur rever­ser entre 65 et 75% des pro­fits et de payer un divi­dende de mini­mum 65 cents par action, quelles que soient les cir­cons­tances. Ce qui signi­fie pour des action­naires qui pos­sèdent 10.000 ou 5.000.000 d’ac­tions qu’ils empo­che­ront res­pec­ti­ve­ment mini­mum 6.500€ ou 3.250.000€ sans ne rien faire.

Depuis deux ans, nos fac­tures déli­rantes ont fait explo­ser ces pro­fits et divi­dendes rever­sés. Est-on censé·es payer pour ça ?

Sources : Obser­va­toire belge des mul­ti­na­tio­nales (Mira­dor) et rap­port d’ac­ti­vi­té Engie 2022.


Le pro­blème des fac­tures d’éner­gie est col­lec­tif, pas indi­vi­duel. Ne res­tons pas seul·es devant nos fac­tures impayables, organisons-nous !

Notre but n’est pas de pous­ser les gens à ne pas payer et ain­si se mettre en dan­ger, mais de nous orga­ni­ser pour nous défendre col­lec­ti­ve­ment face à ces fac­tures impayables et injus­ti­fiables. En réa­li­té des mil­liers de per­sonnes ne savent déjà plus payer leurs fac­tures et doivent faire face de manière iso­lée aux consé­quences que cela implique (frais, pro­cès, huis­siers, sur­en­det­te­ment, comp­teurs à bud­gets et/ou limi­teurs, etc.).

Pour mettre fin à ces humi­lia­tions, la cam­pagne www.dont-pay.be invite à s’or­ga­ni­ser pour se défendre ensemble !

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