Première mondiale de la version restaurée du Banquet des Fraudeurs d’Henri Storck

29.09 2016 /
19h Cinéma Vendôme. Chaussée de Wavre 18, 1050 Bruxelles
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Pre­mière mon­diale de la ver­sion res­tau­rée du Ban­quet des Frau­deurs d’Hen­ri Storck

Ciné-Ren­contre : 29 sep­tembre 2016 à 19h00 au Ciné­ma Ven­dôme (Bruxelles)
Le Ban­quet des fraudeurs

Un vil­lage tra­ver­sé par trois fron­tières, l’Allemagne, la Hol­lande, la Bel­gique et habi­té par trois mondes, celui des tra­vailleurs, celui des doua­niers et celui des fraudeurs…

Charles Spaak tisse entre tous ces points une intrigue qui les ras­semble, ima­gine des per­son­nages et des situa­tions qui per­mettent d’a­bor­der les pro­blèmes et de trans­mettre un message. 

C’est l’His­toire avec un grand H : la créa­tion du Bene­lux, les pro­jets d’U­nion euro­péenne, le trau­ma­tisme de la deuxième guerre mon­diale, les ques­tions éco­no­miques et sociales, la sur­vie des entre­prises et les luttes ouvrières qui s’in­carnent dans des his­toires de cœur, du sus­pense, un humour à la Clo­che­merle, un conflit social.

Dans l’his­toire du ciné­ma belge, ce film tient une place impor­tante, il est le pre­mier long métrage de fic­tion tour­né en Bel­gique après la guerre, pre­mière copro­duc­tion inter­na­tio­nale de cette même période et pre­mier film d’es­prit euro­péen. Par ailleurs il est le pre­mier long métrage de fic­tion d’Hen­ri Storck. Comme le second film inti­tu­lé « Per­meke » réa­li­sé en 1984, il est très lar­ge­ment basé sur une étude et un regard docu­men­taire. En 1952 le film a obte­nu à New-York le Gol­den Lau­rel Medal, un prix créé par le pro­duc­teur amé­ri­cain David O’Selznick, des­ti­né à récom­pen­ser un film de haute qua­li­té ciné­ma­to­gra­phique qui contri­bue à la com­pré­hen­sion et au res­pect mutuels des peuples et des cultures dans le monde. 

Pour la réa­li­sa­tion, Hen­ri Storck et Charles Spaak ont aban­don­né l’idée du docu­men­taire trop lourd et indi­geste pour un film mi fic­tion, mi comé­die, mi aven­ture. Un jeu de gen­darmes et voleurs agré­men­té d’un conflit amou­reux : 5 actions paral­lèles. L’idée était ori­gi­nale et nou­velle et exi­geait une grande science de la com­po­si­tion dra­ma­tique, ce en quoi Charles Spaak excel­lait. Il avait été le scé­na­riste de Jean Renoir pour « La grande illu­sion » , de Jacques Fey­der pour « Les nou­veaux Mes­sieurs », « Le grand jeu » et « La Ker­messe Héroïque ».

Marie Storck, fille d’Hen­ri Storck et scripte sur le tour­nage du film s’en souvient.

Tour­né en 35 mm en 1951, le film a été res­tau­ré et numé­ri­sé avec le sou­tien du CNC.

Ciné-Ren­contre : jeu­di 29/09/16 à 19h

Le débat sera ani­mé par Marc Van Remoor­tere, char­gé de cours en Sciences Humaines à L’ESA Saint Luc Tournai. 

Ciné­ma Vendôme

18, Chaus­sée de Wavre

1050 Bruxelles

Tél : 02/ 502 37 00

P.A.F. www.cinema-vendome.be/pratique