3e Assemblée du BEA : McKinsey, une multinationale à l’ULB!?
Mardi 8 novembre à 12:00 — 14:00
BEA — Bureau des Étudiant·e·s Administrateur·trices
Avenue Paul Héger 42, Bât. V, 4ème étage (au dessus des PUB), 1000 Bruxelles
Lundi 10 octobre, le Bureau des Etudiant.e.s Administrateur.trice.s (BEA) sortait un communiqué de presse afin de dénoncer le manque de transparence de l’ULB mais aussi la venue de McKinsey sur le campus de la Plaine. En effet, cette entreprise de consulting a une vision de l’enseignement supérieur très précise. Elle veut adapter l’enseignement supérieur aux besoins du marché et ainsi créer des jeunes prêt.e.s à l’emploi. Bien que nous soyons conscient.e.s que l’université doit aussi nous préparer au travail, elle doit avant tout former des citoyen.ne.s critiques et responsables, capables d’analyser la société dans laquelle on vit.
Nous avons estimé primordial de pouvoir réunir les étudiant.e.s et les cercles qui souhaitaient également dénoncer cette arrivée afin d’être plus fort-e‑s. Un rassemblement a donc eu lieu au CA du lundi 17 et a été suivi d’une réunion avec les cercles, les étudiant.e.s présent.e.s et une délégation du personnel de l’université. Une seconde assemblée réunissait le mardi 25 octobre une centaine d’étudiant-e‑s et des membres du personnel, qui ont voté une série de revendications.
Dans cette même dynamique d’inclusion d’un maximum de gens, le BEA propose une nouvelle assemblée le mercredi 9 novembre à 12h (local à venir). Nous discuterons notamment de l’action du lundi 14 novembre et des différentes avancées.
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Derrière McKinsey : Des familles et des sociétés parmi les plus riches de Belgique. Des familles dont les noms sont cités dans les Luxleaks, Swissleaks et Panamaleaks. Des sociétés qui ont des filiales dans de nombreux paradis fiscaux. Bref, des gens qui, d’une part, éludent l’impôt et donc, ne contribuent pas au financement public dont l’enseignement aurait bien besoin pour pouvoir se payer des experts indépendants de qualité. Et d’autre part, ils offrent des fonds qui leur servent, in fine, à se payer eux-mêmes pour intervenir dans les processus de décision politiques. La suite ici…
Plus encore : ULB. La fin de l’université publique