Action pour Ali Aarrass devant le Consulat marocain
Bruxelles : vendredi 16 décembre 2011 de 11 à 12 h — Rue des Vétérinaires, 55, 1070 Anderlecht
Venez nombreux !
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Un an déjà… Du 14 décembre 2010 au 24 décembre 2010, Ali Aarrass a été placé en garde-à-vue, remis entre les mains de ses tortionnaires…
Au mois de mars 2008, le Maroc avait adressé à l’Espagne un mandat d’arrêt extraditionnel d’Ali Aarrass, pour participation aux activités d’un « groupe terroriste », indéterminé. Depuis le 1er avril 2008, date de son incarcération en Espagne en vue de son extradition, Ali Aarrass n’a pas cessé de clamer son innocence. Il a entamé trois grèves de la faim pour protester contre son incarcération et contre la demande de son extradition.
La justice espagnole lui a donné raison : après enquête minutieuse du juge Garzon, l’Espagne a complètement innocenté Ali de toute implication dans une entreprise terroriste. C’est pour cette raison, que l’Espagne, tout en gardant Ali en prison, a hésité pendant deux ans et demi sur son extradition au Maroc.
Le Comité des Droits de l’Homme des Nations-Unies donnait, lui aussi, raison à Ali.
Le 26 novembre 2010, ce Comité a officiellement demandé à l’Espagne de ne pas extrader Ali Aarrass vers le Maroc, en raison du risque sérieux et avéré qu’il subisse des mauvais traitements.
Toutefois, le 14 décembre 2010, alors que le conflit diplomatique et médiatique entre l’Espagne et le Maroc sur le Sahara occidental était à son comble, l’Espagne a décidé de ne pas respecter la mesure du Comité des Droits de l’Homme. Elle a procédé à l’extradition forcée d’Ali, par avion de Madrid à Casablanca, sans même avertir les avocats d’Ali Aarrass ou sa famille.
Dès son arrivée au Maroc, Ali avait disparu.
Du 14 décembre 2010 au 24 décembre 2010, Ali Aarrass a été placé en garde-à-vue, remis entre les mains de ses tortionnaires.
Personne n’a été informé de son lieu de détention et il n’a pas eu accès aux services d’un avocat. C’est au cours de cette période qu’Ali Aarrass a été contraint de signer des « aveux », écrits en arabe, langue qu’il ne sait pas lire. 10 jours entre les mains des tortionnaires marocains ont suffi pour obtenir des « aveux » d’Ali, sur des faits qu’il a nié pendant ses trois ans de détention en Espagne !
Le 18 janvier 2011, lorsqu’il a été présenté au Juge d’instruction, assisté de son avocat, Ali a pu dire la vérité et a totalement nié les faits retenus contre lui.
Malgré sa peur d’être à nouveau torturé, Ali Aarrass a décidé de porter plainte du chef de torture non seulement au Parquet mais également auprès du Ministre de la Justice et du Conseil National des Droits de l’Homme.
Le 18 mars 2011, après une enquête éclair, le Juge d’instruction a rendu une ordonnance de transfert d’Ali Aarrass devant la Cour d’Appel de Rabat.
Après neuf audiences, le 24 novembre 2011, cette Cour a condamné Ali Aarrass à 15 ans de réclusion.
Dans ce premier anniversaire de son extradition,
nous dénonçons :
- l’Espagne, pour l’extradition illégale d’Ali Aarrass vers le Maroc ;
- le Maroc, pour la torture d’Ali Aarrass pendant sa période de garde-à-vue et sa condamnation à 15 ans de prison, preuve que le régime du Mahzen sévit toujours ;
- la Belgique, pour sa complicité, son silence et sa non-assistance à un citoyen belge, qui est une personne en danger.
Nous avons besoin de votre soutien :
- Participez aux actions de protestation
- Commandez 1, 10, 20, 50 livres « Ali Aarrass, pour l’exemple » pour vous, vos amis, vos contacts.
Prix : 8 euros
Prix de prévente : 5 euros
Pour envoi par la poste :
* Belgique : livre à 5 euros + frais de port = 7 euros
* Europe : livre à 5 euros + frais de port = 11 euros
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