Conférence-débat organisée au Pianofabriek (35, rue du Fort à Saint-Gilles)
Belgique, 2020. À l’approche de la manifestation nationale contre le racisme du 21 mars, appelée par des dizaines d’organisations dans le pays, la Formation Léon Lesoil et la Gauche anticapitaliste Bruxelles vous invitent à débattre des multiples visages du racisme et des stratégies à mettre en oeuvre pour le combattre.
Loin d’être une phénomène purement individuel ou symbolique, les racismes s’enracinent dans des rapports de pouvoir et des histoires longues d’oppression et d’exploitation à l’échelle internationale. Le capitalisme, mode de production qui a conquis l’ensemble de la planète, s’est construit à travers l’esclavage, la colonisation et l’impérialisme.
La montée de forces xénophobes et autoritaires, les mythes de “l’ennemi intérieur”, l’islamophobie, la persistance de l’antisémitisme, la multiplication des mesures discriminatoires contre les populations racisées par de nombreux Etats dans le monde, les violences policières, l’exploitation du Congo et le déni de l’histoire coloniale belge, la montée de discours et d’actes de haine raciale, y compris dans des festivités populaires comme à Ath ou à Alost, la mort de milliers d’exilé.e.s aux frontières de l’UE, tout cela fait système avec les rapports sociaux de classe et de genre et avec la destruction de la nature.
Comment, dans ce contexte, recréer un rapport de forces antiraciste et renouer des solidarités ? Nous en parlerons ensemble avec des militantEs de l’antiracisme à Bruxelles :
Gia Abrassart, de Café Congo, co-directrice du livre “Créer en postcolonie”
Henri Goldman (commission antiraciste de l’UPJB, cofondateur de Tayush)
un.e militant.e contre l’islamophobie
Hamel Puissant (commission antiraciste de la Gauche anticapitaliste)
Organisée par la Formation Léon Lesoil en collaboration avec la Gauche anticapitaliste Bruxelles et avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles.