Ateliers de préparation à la Reclaim the night
samedi 11 février 2017 à 13:00
123 rue Royale, 1000 Bruxelles
Salut à tou-te‑s !
Une quatrième Reclaim the night s’organise à Bruxelles le samedi 11 février 2017, soirée de pleine lune.
La « Reclaim the night » pour celleux qui ne connaissent pas, c’est une marche de nuit féministe (en mixité choisie sans mecs cis*) afin de se réapproprier la rue la nuit contre les violences sexistes.
Nous avons choisi la forme d’une marche aux flambeaux qui se veut porteuse d’un féminisme inclusif, intersectionnel et pro-choix (pour le libre choix en matière d’avortement, du port ou non du hijab, la liberté des travailleuses-rs du sexe).
Pour nous rencontrer et préparer tout ça, des ateliers auront lieu ce jour-là à partir de 13h00 au 123 (Rue Royale n°123 à 1000 Bruxelles).
Il y aura un atelier flambeaux diy, répétition de la chorale féministe, création de slogans et une discussion sur les outils et moyens de s’organiser pendant une manif comme celle-ci.
Nous nous rassemblerons en bas du Mont des Arts (1000 Bruxelles) autour d’un infokiosque à 20h00 et la manif démarrera vers 20h30.
Ensuite nous vous proposons de nous retrouver dans un endroit chaud et cosy (le lieu sera communiqué lors de la marche) pour pouvoir parler de la journée qu’on a passée, échanger, boire du vin chaud ou un petit thé, manger le festin vegan/sans gluten que de courageuses copines se chargent de cuisiner et pour les plus motivé-e‑s une boum.
Un sleeping est prévu aussi. Pour que l’organisation soit la meilleure possible, c’est cool si les personnes qui souhaitent y dormir envoient un petit mail (reclaimthenightbruxelles@riseup.net) avec le nombre de personnes et amènent leur sac de couchage.
Avec toute notre sororité, des louves
https://reclaimthenightbruxelles.wordpress.com
*Cigenre : Individu dont le ressenti de l’identité de genre coïncide avec le sexe qu’on lui a assigné à la naissance.
Notre non-mixité est un choix politique, nous ne la négocierons pas.
La marche est accessible aux personnes qui vivent dans leur quotidien l’expérience du sexisme. Nous ne sommes pas contre les hommes cis. Nous luttons contre le sexisme et le Patriarcat pour et par les personnes concernées, notre confort et nos luttes sont plus important-e‑s que la curiosité. Et cette lutte n’aurait pas de sens en la présence de membres du groupe dominant que sont les hommes cisgenres.