Attac-Bruxelles vous invite à la
PREMIÈRE SOIRÉE « DÉMONDIALISATION » DE L’ANNÉE avec pour « plat de résistance »,
LE GRAND DÉBAT
« SORTIR DE L’EURO POUR S’EN SORTIR…?»
par Jacques NIKONOFF
ex-Président d’Attac-France,
auteur de « Sortons de l’euro » (Editions des Mille et une nuits)
et à 21 heures 30
1929
un formidable documentaire de William Karel revisitant le krach et la Dépression qui menèrent le monde au bord du précipice.
LA CONTRADICTION PRINCIPALE
Une idée, un slogan, un mot d’ordre aimante aujourd’hui les passions.
Ce n’est pas l’altermondialisme mais « la démondialisation ».
En France, cette revendication attise les polémiques, stimule les controverses, explicite les contradictions.
Tant mieux. Il faut d’abord s’opposer et s’exposer, pour pouvoir se poser. D’autant que le concept de démondialisation vient de trouver sa traduction programmatique, claire et concrète : « Sortir de l’Europe, sortir de l’euro, pour se sortir de la crise»…
Autant le dire, le précepte de démondialisation est en passe de briser une série de tabous que les mouvements altermondialistes ne s’étaient jamais risqués à franchir jusqu’ici : encourager les Etats à désobéir et à ne plus se soumettre au Traité de Lisbonne (dont les Articles de foi ont constitutionnalisé et bétonné le dogmatisme néolibéral); remettre en place le contrôle des capitaux, fermer la Bourse et euthanasier les spéculateurs ; préférer le recours à un protectionnisme ciblé et la relocalisation de l’économie…
En ce sens, on peut l’affirmer : la démondialisation représente une nouvelle étape, une forme de sursaut et de revitalisation pour tout projet qui se veut progressiste.
En se montrant aussi radical que la réalité, les partisans de la démondialisation soldent ainsi le bilan de trente années europiomanes. Avec d’un côté, le saccage social, les privatisations et les privations endurés par la population ; de l’autre, les cadeaux aux élites, aux privilégiés de la fortune, aux professionnels de la rente.
De ce constat répétitif, il faut oser tirer toutes les conséquences. Depuis ses origines, l’eurolibéralisme n’aura été que la configuration continentale du vampirisme capitaliste –la monnaie unique servant cette horreur économique en passe de désagréger les nations, d’opposer les peuples les uns aux autres par la concurrence, et de raviver partout le nationalisme d’extrême-droite.
Il faut donc sortir de l’Europe et de l’euro pour que l’on s’en sorte… Tel est, en tous cas, le positionnement que défendent désormais Ignacio Ramonet (l’ancien directeur du Monde diplomatique), Bernard Cassen (l’un des fondateurs d’Attac), le démographe Emmanuel Todd, l’économiste Jacques Sapir, l’universitaire Frédéric Lordon.
Ou l’ancien Président d’Attac-France, Jacques Nikonoff.
Jean FLINKER
Cinéma ARENBERG 26 Galerie de la Reine
France 2009
Durée 105 minutes
Prix d’entrée 6,6 euros
y compris pour le débat (sauf les Article 27)
ATTAC-Bruxelles 1
16 avenue Nouvelle, 1040 Bruxelles
bxl1@attac.be http://bxl.attac.be 0494 / 808 854
UNE PREMIÈRE
POUR « LA DERNIÈRE » DE L’ARENBERG