Beirut Solidarity : the sounds of a city

On t’invite à venir écou­ter avec nous les sets de quelques DJ bien connus chez nous, sen­sibles à la catas­trophe qui a tou­ché Bey­routh le 4 août 2020.
Les images nous ont effrayées.Les pen­sées noires et inquié­tantes pour les proches, amies, connais­sances sur place nous ont envahies.

Les DJ’s ont accep­té de don­ner de leur art pour sou­te­nir les vic­times. Iels par­ta­ge­ront leur uni­vers, cer­tai­ne­ment tein­té de musiques orien­tales, voire de musiques liba­naises, mais libre à chaque DJ… Le prin­ci­pal c’est le par­tage et le sou­tien au peuple de Bey­routh, à ses artistes dépos­sé­dées. Se suc­cé­de­ront aux pla­tines les djs bruxel­lois qu’on ne pré­sente plus : NiXiE, Seb Rebel Up, Dee­jay Kwak, Sou­maya Phé­line, DC Salas et Sara Dzi­ri. Enfin, pour clo­tu­rer en dou­ceur, nous serons gui­dés par Mikha­li, jeune DJ de Bey­routh fraî­che­ment ins­tal­lé à Bruxelles…

Alors on écoute les sons de leur ville, plus mélo­dieux que les bruits d’explosion.

Concrè­te­ment nous ouvrons une cagnotte, via une boîte de dona­tion d’argent liquide, paie­ment en ligne ou dona­tion matérielle.

Notre pre­mière envie, en com­men­çant, a été de cibler afin d’ai­der le quar­tier Remeil qui se trouve à quelques cen­taines de mètres du port. C’est dans ce quar­tier que se trouvent plu­sieurs hôpi­taux impor­tants, des écoles, des stu­dios d’ar­tistes, un parc public pour lequel — avant les évé­ne­ments — les habi­tants se sont bat­tus afin de sau­ve­gar­der l’un des rares espaces verts de la ville.

Du fait de la situa­tion éco­no­mique et poli­tique com­pli­quée, il reste dif­fi­cile d’en­voyer de l’argent au Liban et d’i­den­ti­fier clai­re­ment des asso­cia­tions qui offrent la garan­tie que nous voulons.

Grâce au tra­vail de l’é­quipe de Bel­gium for Leba­non — Bel­gië voor Liba­non — La Bel­gique pour le Liban, il est pos­sible de don­ner en toute confiance, pour le quar­tier Remeil, mais aus­si pour toute autre asso­ca­tion de ton choix, par­mi celles qu’ils ont pris le temps de véri­fier et d’in­té­grer à leur liste. Il s’a­git d’un véri­table tra­vail citoyen entre Liba­nais sur place et le réseau impor­tant de la dia­spo­ra liba­naise vivant à tra­vers le monde.

Une autre manière d’aider, c’est en écou­tant et en ache­tant des albums d’artistes du Liban, via liens band­camp (on met le lien ci-des­sous) un beau moyen de sou­te­nir et de décou­vrir une scène hors normes.