Après la « violence des riches » mise à nu en novembre par les sociologues Michet et Monique Pinçon Charlot, nous vous invitons à interroger le concept de délinquance des élites à travers un paradoxe : l’ordre de grandeur du préjudice que subit la collectivité, la faiblesse des sanctions. Quels sont les mécanismes qui permettent aux élites de s’affranchir des règles qui s’imposent aux autres ? Par quelle mystification ces pratiques de prédation organisée échappent-elles au droit pénal et même à toute forme de qualification infamante ? Qui fixe le curseur entre les déviances jugées acceptables et celles réputées menacer l’ordre social ? Et comment réagir en tant que citoyen face à ce déni collectif de responsabilité ?
> Pour en discuter : Carla Nagels (professeure de criminologie au centre de recherches criminologiques de l’ULB et auteure avec Pierre Lascoumes de la “Sociologie des élites délinquantes — De la criminalité en col blanc à la corruption politique” — 2014), Louis Theillier (auteur du blog et de la BD « Johnson m’a tuer — Journal de bord d’une usine en lutte » — 2014) et Eric Walravens (auteur de « Dumping fiscal. Enquête sur un chantage qui ruine nos États » — 2014).
> Modération : Martine Vandemeulebroucke, journaliste.
19h30 Maison du Livre : 24, rue de Rome à 1060 Bruxelles
> P.a.f.: 4 €, 2,5 € étudiants et chômeurs, 1,25 € article 27, entrée libre pour les sans-papiers. Inscription souhaitée : bruxelles.laique@laicite.be