Congo d’hier et d’aujourd’hui — rencontre littéraire
mercredi 18 janvier à 20:30 — 22:00
Pianofabriek
Rue du Fort 35, 1060 Bruxelles
Dans le cadre du festival Congolisation 2017, CEC vous invite à une rencontre autour de la mémoire et l’histoire coloniale belge en regard avec les expressions littéraires congolaises actuelles.
Du passé colonial à l’imaginaire littéraire d’aujourd’hui, ce rendez-vous sera l’occasion d’échanger avec les auteur-e‑s Marc Wiltz, Monique Mbeka Phoba et Joelle Sambi.
Voyageur infatigable, Marc Wiltz a fondé les éditions Magellan & Cie pour rendre compte du monde tel qu’il le parcourt. “Il pleut des mains sur le Congo (Magellan et Cie, 2015) est sa deuxième publication après « Le tour du monde en 80 livres ». Le livre est un réquisitoire supplémentaire sur le lourd bilan léopoldien au Congo. L’ouvrage propose notamment de (re)découvrir les prises de positions des journalistes et hommes de lettre de l’époque dans ce qui fut l’un des plus grand massacre colonial de la fin du 19e.
Monique Mbeka Phoba est cinéaste, scénariste, poétesse et écrivaine belge-congolaise. Elle participe au recueil “Des nouvelles du Congo” (Magellan et Cie, 2016) et en a assuré sa coordination.
Joëlle Sambi Nzeba est écrivaine parallèlement à une activité professionnelle menée dans le cadre d’un mouvement féministe. Elle a également participé au recueil collectif “Des Nouvelles du Congo). Elle est l’auteure d’œuvres de fiction qui ont remporté divers prix (Je ne sais pas rêver, 2002 ou Le monde est gueule de chèvre, 2007).
“Des Nouvelles du Congo”
Comment, après des décennies de violences contre les peuples du Congo, comment le Congo parvient-il à exprimer son identité ? Nous le savons : la littérature est un baromètre infaillible de cette quête des peuples. « La littérature d’un pays ne peut réellement surgir que d’un processus d’émancipation politique et sociale et de construction nationale », écrivait Christophe Cassiau-Haurie en 2007, ajoutant : « … aujourd’hui, l’écrivain congolais est dans une impasse : il n’est lu ni en RDC, du fait de problèmes énormes de distribution, d’une impossibilité de “médiatisation” et d’un lectorat confidentiel, ni en Occident, faute de pouvoir entrer dans les circuits de l’édition parisienne, du fait de sa “belgitude” d’origine. La littérature congolaise ne fait donc pas le poids économiquement parlant, et, à défaut, ne dispose pas de l’entregent nécessaire, malgré son abondance éditoriale et les succès incontestables de certains de ces écrivains à l’extérieur. »
L’ouvrage propose six nouvelles de ce volume, Joëlle Sambi, Parole Mbengama, Freddy Kabeya, Monique Mbenga Phoba, Bisbish Mumbu et Richard Ali.
Une collaboration CEC ONG — Congolisation
Avec le soutien de WBI