Jusqu’où va le droit d’activisme ?
mardi 23 octobre 2012
20:00 – 22:00
Suite à la controverse de la burkablabla à l’ULB
Met/Avec Souhail Chichah (ULB ?) en /et Sarah Bracke (KULeuven)
Moderateur : Gie Goris (MO*)
La répression contre les militants augmente. Il suffit de penser à la manière dont différentes manifestations sont réprimées par la police dans notre capitale. Si l’action citoyen est lié à un aspect musulman, la répression répond encore plus intensément. Au temps de l’AEL et maintenant avec Sharia4Belgium la politique trébuche sur ses propres pieds en imposant des mesures sévères à la justice. Dans cette lumière la ligne de démarcation entre le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire devient de plus en plus vague. Au début de cette année, une dizaine de manifestants ont chahuté un débat entre Caroline Fourest Hervé Hasquin à l’ULB. Avec cette action, ils ont voulu montrer que pas tout le monde est d’accord avec la composition partiale d’un débat soi-disant contradictoire. Par ailleurs, le débat sur l’islam voilerait, selon les militants, les vrais problèmes de sociétés. Cependant, l’action, a été vendu par les médias comme une “atteinte à la liberté d’expression » par des « islamistes fanatiques ».
Souhail Chichah était jusqu’en Septembre 2012 chercheur assistant au DULBEA (Département Appliquée économique de l’Université Libre de bruxellles), en particulier dans l’unités de recherche d’économie de la discriminatino et theorie du capital. Il était entant qu étudiant entre autres fondateur du « Cercle des Etudiants arabo-européens », pour lequel il reçoit le prix pour l’humanisme à l’ULB, militant chez le “Collectif contre les Expulsions » et président des “Indigènes de Belgique”. Après une courte carrière en politique, puis dans le milieu syndicat, il choisit une carrière à l’université. Il est aujourd’hui professeur à l’Université de Lyon
Sarah Bracke est professeur de sociologie de religion et culture à la Faculté des sciences sociales de l’Université catholique de Louvain. Elle a étudié la sociologie à l’Université de Louvain et a obtenu un doctorat en études des femmes de l’Université d’Utrecht. Elle a été Marie Curie Fellow à l’Université de Californie à Santa Cruz et à l’Université d’Utrecht. Son travail se situe à l’intersection de la théorie féministe, la théorie critique et la théorie postcoloniale. Elle explore les questions liées à la modernité, la religion et la laïcité — dans les transformations particulières au sein de la laïcité — en ce qui concerne les notions de subjectivité, la capacité d’agir et genderstudies