Décoloniser le(s) féminisme(s), penser les mouvements sociaux de femmes à partir des « Suds »

27.03 2021 / 14h30 - 17h30
14h30 - 17h30

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Dans le cadre du cours FEM300A “Mou­ve­ments sociaux et réseaux fémi­nistes” aura lieu un panel de dis­cus­sion, por­tant pré­ci­sé­ment sur les mou­ve­ments sociaux des femmes à par­tir des « Suds ». Nous aurons le plai­sir d’en­tendre les confé­ren­cières suivantes :
> Sou­maya Mes­ti­ri, pro­fes­seure de phi­lo­so­phie poli­tique et sociale à l’U­ni­ver­si­té de Tunis. Ses tra­vaux portent sur l’his­toire du libé­ra­lisme, les théo­ries de la jus­tice et la pen­sée deco­lo­niale appli­quée aux pro­blé­ma­tiques gen­rées. Elle est éga­le­ment l’au­teure des deux essais suivants :
 — Déco­lo­ni­ser le féminisme.Une approche trans­cul­tu­relle, Paris, Vrin, 2016.
 — Élu­ci­der l’in­ter­sec­tion­na­lite. Les rai­sons du fémi­nisme noir, Paris, Vrin, 2020.
> Safa Cheb­bi est can­di­date à la Maî­trise en socio­lo­gie à l’UQAM. Elle s’implique depuis plu­sieurs années dans des causes visant la jus­tice sociale, avec un inté­rêt par­ti­cu­lier pour la lutte anti­ra­ciste et la jus­tice migra­toire dans une pers­pec­tive déco­lo­niale. Elle est membre cofon­da­trice de la Table de Concer­ta­tion contre le Racisme Sys­té­mique et l’Observatoire des Inéga­li­tés Raciales du Qué­bec. Elle a été éga­le­ment coor­di­na­trice de pro­grammes à la Fon­da­tion Filles d’Ac­tion et elle a tra­vaillé spé­ci­fi­que­ment sur le déve­lop­pe­ment des espaces d’échange sécu­ri­taires et inclu­sifs pour les filles de la région de Mont­réal. En 2016, elle a fait par­tie du col­lec­tif d’organisation du Forum Social Mon­dial 2016 de Mont­réal, le plus grand ras­sem­ble­ment de la socié­té civile au monde.
Ouvert à tous & toutes sur ins­crip­tion. [Lien d’inscription sera affi­ché très bientôt]
Pour toutes infor­ma­tions veuillez écrire avant l’é­vé­ne­ment à : issa.amira@courrier.uqam.ca ou alimi.sonia@courrier.uqam.ca
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Nous recon­nais­sons que cet évé­ne­ment se dérou­le­ra en ter­ri­toire autoch­tone non cédé et que la nation Kanien’kehá:ka est la gar­dienne des terres et des eaux où nous nous réuni­rons. Tio’tia:ke (ou Mont­réal) est his­to­ri­que­ment recon­nu comme lieu de ras­sem­ble­ment pour de nom­breuses Pre­mières Nations, et aujourd’hui une popu­la­tion autoch­tone diver­si­fiée, ain­si que d’autres peuples, y réside.
C’est dans le res­pect des liens avec le pas­sé, le pré­sent et l’avenir que nous recon­nais­sons les rela­tions conti­nues entre les peuples autoch­tones et autres peuples de la com­mu­nau­té montréalaise.
Il est nécessaire d’exprimer dans le cadre de cette confé­rence, notre soli­da­rité envers les communautés autoch­tones locales et mon­diales qui luttent pour leur droit au pou­voir, à la terre, aux res­sources et à la sécurité. Pre­nons ain­si le temps de men­tion­ner les 11 nations autoch­tones qui ont résisté et résistent encore au niveau local : le peuple Abénaki, le peuple Ani­shi­na­beg, le peuple Ati­ka­mekw, le peuple Cri-Eeyou, le peuple Wen­dat, le peuple Inuit, le peuple Malé­cite (Wolas­to­qiyik) , le peuple Mi’k­maq, le peuple Mohawk (Kanien’kehá:ka), le peuple Innu et le peuple Naskapi.