Dans le cadre du cours FEM300A “Mouvements sociaux et réseaux féministes” aura lieu un panel de discussion, portant précisément sur les mouvements sociaux des femmes à partir des « Suds ». Nous aurons le plaisir d’entendre les conférencières suivantes :
> Soumaya Mestiri, professeure de philosophie politique et sociale à l’Université de Tunis. Ses travaux portent sur l’histoire du libéralisme, les théories de la justice et la pensée decoloniale appliquée aux problématiques genrées. Elle est également l’auteure des deux essais suivants :
— Décoloniser le féminisme.Une approche transculturelle, Paris, Vrin, 2016.
— Élucider l’intersectionnalite. Les raisons du féminisme noir, Paris, Vrin, 2020.
— Décoloniser le féminisme.Une approche transculturelle, Paris, Vrin, 2016.
— Élucider l’intersectionnalite. Les raisons du féminisme noir, Paris, Vrin, 2020.
> Safa Chebbi est candidate à la Maîtrise en sociologie à l’UQAM. Elle s’implique depuis plusieurs années dans des causes visant la justice sociale, avec un intérêt particulier pour la lutte antiraciste et la justice migratoire dans une perspective décoloniale. Elle est membre cofondatrice de la Table de Concertation contre le Racisme Systémique et l’Observatoire des Inégalités Raciales du Québec. Elle a été également coordinatrice de programmes à la Fondation Filles d’Action et elle a travaillé spécifiquement sur le développement des espaces d’échange sécuritaires et inclusifs pour les filles de la région de Montréal. En 2016, elle a fait partie du collectif d’organisation du Forum Social Mondial 2016 de Montréal, le plus grand rassemblement de la société civile au monde.
Ouvert à tous & toutes sur inscription. [Lien d’inscription sera affiché très bientôt]
Pour toutes informations veuillez écrire avant l’événement à : issa.amira@courrier.uqam.ca ou alimi.sonia@courrier.uqam.ca
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Nous reconnaissons que cet événement se déroulera en territoire autochtone non cédé et que la nation Kanien’kehá:ka est la gardienne des terres et des eaux où nous nous réunirons. Tio’tia:ke (ou Montréal) est historiquement reconnu comme lieu de rassemblement pour de nombreuses Premières Nations, et aujourd’hui une population autochtone diversifiée, ainsi que d’autres peuples, y réside.
C’est dans le respect des liens avec le passé, le présent et l’avenir que nous reconnaissons les relations continues entre les peuples autochtones et autres peuples de la communauté montréalaise.
Il est nécessaire d’exprimer dans le cadre de cette conférence, notre solidarité envers les communautés autochtones locales et mondiales qui luttent pour leur droit au pouvoir, à la terre, aux ressources et à la sécurité. Prenons ainsi le temps de mentionner les 11 nations autochtones qui ont résisté et résistent encore au niveau local : le peuple Abénaki, le peuple Anishinabeg, le peuple Atikamekw, le peuple Cri-Eeyou, le peuple Wendat, le peuple Inuit, le peuple Malécite (Wolastoqiyik) , le peuple Mi’kmaq, le peuple Mohawk (Kanien’kehá:ka), le peuple Innu et le peuple Naskapi.