CONFERENCE sur les mouvements de résistance en Grèce aujourd’hui, suivie d’un REPAS GREC.
Soirée animée par des musiciens grecs
La conférence est donnée par Fotoula Ioannidis : militante, syndicaliste, féministe, pacifiste ; elle a travaillé 25 années dans le mouvement associatif pour les droits des femmes.
Réservation obligatoire, avant le 6 mars, par virement sur le compte d’Attac Bruxelles 2 : BE26 5230 8050 5429 (communication Nom + nb de places)
Renseignements 0486 61 57 23
Prix : 18 € / 12 € (chômeurs, étudiants…)
Dons bienvenus !
Les bénéfices de la soirée seront versés intégralement au Comité grec “boycott Coca Cola”.
Après avoir acheté 7 usines grecques de production d’eau, limonades, jus de fruits, la multinationale Coca cola en a fermé 5 et licencié + 2500 travailleur-se‑s en délocalisant la production en Bulgarie. Les ouvrier-e‑s de l’usine de Thessalonique ont lancé une campagne nationale de boycott dans toute la Grèce depuis presque 4 ans. La multinationale américaine subit une terrible baisse de ses ventes et leur a intenté un procès. Les bénéfices de cette soirée de solidarité avec les résistances seront versés au Comité « boycott Coca cola — oute goulia – pas une gorgée » et les aidera à couvrir leurs frais de justice.
Depuis 2008, le peuple grec subit la dictature de l’Europe néolibérale et la disparition de l’état providence. La Grèce, laboratoire des terribles mesures d’austérité imposées par le FMI, la BCE et la Commission Européenne, est devenue une colonie, elle a perdu sa souveraineté : la troïka l’a placée sous tutelle. Les médias n’accordent plus d’importances à la Grèce qui bouillonnent pourtant par une résistance incroyable qui pourrait nous inspirer !
Pourtant le peuple grec, terriblement appauvri et déçu par le gouvernement de Syriza, résiste encore. Les luttes sociales, politiques, syndicales, pacifistes, antifascistes, antiracistes, environnementales se renforcent en 2017 à travers toute la Grèce : mobilisations populaires, grèves nationales de plusieurs jours des travailleurs de tous les secteurs privés et publics, occupations d’usines, manifestations nationales des fonctionnaires, des pensionné-e‑s, des étudiant-e‑s, des femmes, des petits commerçants, des agriculteur-trice‑s, .…
Les luttes des travailleur-se‑s sont longues et très dures, les syndicalistes sont criminalisés et menacés de peines de prison, ne perçoivent aucun revenu ni indemnités de chômage ou syndicales, ils survivent grâce à la solidarité et doivent de plus faire face à des frais de justice suite aux procès intentés par le patronat. La lutte des classes se poursuit souvent par des luttes pour l’environnement, contre le fascisme, …
source : facebook