Et si notre civilisation était au bord de l’effondrement ?
Jeudi 27 avril à 12h Université Libre De Bruxelles / Campus Solbosch
Avenue Franklin D. Roosevelt 50, 1050 Bruxelles
Loin d’être réservée aux scénaristes de science-fiction ou aux sectes millénaristes, cette interrogation semble aujourd’hui pertinente pour de nombreux chercheur.euse.s de tous horizons. Les « crises » (financière, économique, écologique, climatique, sociale, démocratique, politique…) ne sont-elles que des turbulences passagères, ou au contraire, assistons-nous à la fin d’un modèle de société qui s’est étendu à l’ensemble de la planète en quelques décennies seulement ?
Dans leur livre Comment tout peut s’effondrer (Seuil, 2015), Raphaël Stevens et Pablo Servigne analysent les ressorts d’un possible effondrement de notre civilisation thermo-industrielle et proposent un tour d’horizon interdisciplinaire de ce sujet – fort inconfortable – qu’ils nomment la « collapsologie ».
Deux ans après la publication de cet ouvrage, Raphaël Stevens propose, lors de ce séminaire, de faire le point sur l’état de développement de la collapsologie. Après un bref aperçu des tendances à l’œuvre dans nos sociétés, qui pourraient les mener à des effondrements, et des dernières études dans le domaine, il reviendra sur la réception du livre par le grand public, certaines institutions et des chercheurs académiques. Enfin, il abordera le rôle essentiel des émotions dans cette période de transition. Concilier lucidité et enthousiasme pour faire émerger dès à présent des formes de sociétés plus sobres, locales, coopératives et résilientes, tel est l’objectif de la collapsologie.
Infos pratiques : 27 avril, 12h-14h, Campus Solbosch, Bâtiment D, Salle DB6.133
Organisé par Centre d’Études du Développement Durable de l’IGEAT-ULB
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