Journée d’action en front commun syndical, le mardi 2 octobre 2018.
Ce sont les mesures prises par la suédoise en juillet qui justifie la volonté d’action de la FGTB : remise en cause des barèmes liés à l’ancienneté, accélération de la dégressivité du chômage, limitation du crédit-temps pour les aménagements de fin de carrière (il ne sera plus possible qu’à 60 ans, au lieu de 55 ans aujourd’hui) ; nouvelles restrictions pour les prépensions lors de restructurations… Une cascade de « mauvaises nouvelles pour les travailleurs, pour les citoyens tout simplement »
Réapprendre la droite et le patronat à avoir peur de nous.
Les raisons pour une grève générale en front commun sont nombreuses. Une bonne partie des militants étaient fatigués de l’attendre… Je ferai tout, comme des milliers d’autres militants, pour qu’elle soit une réussite. Mais ce n’est pas la première grève générale contre la politique du gouvernement. Il n’a pas plié dans le passé. Rien ne dit que le gouvernement va plier cette fois-ci. Il peut et doit plier et si il ne le fait pas il doit partir avant les élections de 2019. Chaque jour qu’il reste au pouvoir signifie un recul pour la majorité de la population.
Que faire alors ? Pour sortir du cycle des manifestations et des grèves sans lendemain et sans effet, il faut un plan d’action qui réapprenne à la droite et au patronat à avoir peur de nous, le mouvement ouvrier, ceux d’en bas. Cela veut dire qu’il faut mettre à l’ordre du jour la grève générale ‘au finish’ ou reconductible. Les travailleurs ne seraient pas prêts à une telle grève ?
Préparons-les ! La combativité des travailleurs se mesure dans l’action et pas dans les bureaux de nos sièges syndicaux. Elle sera au rendez-vous si elle se prépare bien, avec des assemblées générales, avec une campagne d’information, avec un calendrier d’action en crescendo, avec des revendications claires et sans concessions et surtout avec une direction syndicale déterminée à aller jusqu’au bout et qui ne se laisse pas séduire par une concertation bidon. Un autre ingrédient vital pour la mobilisation est une alternative politique en rupture avec l’austérité et la capitalisme. Alors là, oui, les conditions d’une victoire seront réunies.