Les mouvements sociaux face à la montée fasciste au 21e siècle
Lundi 18 février 2019 à 19h
MOC Bruxelles
Rue Pletinckx 19, 1000 Bruxelles
16 décembre 2018 à Bruxelles : à l’appel des mouvements et partis d’extrême-droite, 5500 personnes défilent lors d’une marche brune dans les rues de la capitale, en hurlant contre les “rats de gauche” (sic) et contre les migrant.e.s. Deux semaines plus tard, ils sont à nouveau un millier dans les rues de Ninove pour protester contre l’exclusion de l’extrême-droite de la majorité communale. Par deux fois ils ont pris la rue avec un niveau de mobilisation inédit depuis des décennies.
Comment en est-on arrivé.e.s là ? Quels sont les liens entre la crise sociale et politique et la montée d’un nouveau fascisme, en Belgique et ailleurs ? A quoi ressemble cette extrême-droite, de quoi se nourrit-elle ? Comment certaines politiques gouvernementales des partis institutionnels favorisent son ascension ? Et surtout, quelles sont les responsabilités du mouvement ouvrier et des mouvements sociaux plus largement (antiracistes, antifascistes, féministes, LGBT, etc.) pour combattre et finalement vaincre ces forces politiques toxiques ?
Pour mieux comprendre et combattre cette menace, le CIEP-MOC de Bruxelles vous invite à participer à une rencontre-débat avec :
- Ugo Palheta, professeur à l’Université de Lille 3, auteur de « La possibilité du fascisme » (2018), nous présentera les thèses principales de son ouvrage
- Vincent Scheltiens, professeur d’histoire à l’Université d’Anvers et spécialiste du nationalisme en Belgique et dans l’Etat espagnol, fera un état des lieux des extrêmes-droites en particulier au Nord du pays
- Une militante féministe présentera la situation en Italie, où l’extrême-droite de Salvini domine le gouvernement, avec un point d’attention sur l’articulation entre féminisme et antifascisme aujourd’hui
Organisé par MOC Bruxelles
sur fb