Manif non à la guerre en Ukraine

17.05 2014 /
17h Rond point Schuman - 1000 Bruxelles

UKRAINE : HALTE A LA GUERRE ET A LA TERREUR

POUR DIRE NON À LA GUERRE,

MANIFESTONS NOMBREUX

CE JEUDI 15MAI A 17H00,

AU ROND-POINT SCHUMAN, (Métro Schuman)

Une guerre civile, voire inter­na­tio­nale menace l’Ukraine et l’Europe. Le gou­ver­ne­ment ins­tal­lé à Kiev après un coup d’Etat pro­cède à des « opé­ra­tions anti­ter­ro­ristes » qui font des dizaines de morts. Les prin­ci­paux acteurs de ces tue­ries sont la nou­velle « Garde Natio­nale » et les milices du « Pra­vy Sek­tor » (Sec­teur Droit) qui leur sont inté­grées. Ces opé­ra­tions ont lieu sous la super­vi­sion de conseillers de la CIA et avec le sou­tien de l’Union Européenne.

La Rus­sie, que l’Union Euro­péenne avait exclue de la négo­cia­tion sur l’avenir éco­no­mique de l’Ukraine, a réagi en annexant la Cri­mée, signe inquié­tant d’expansionnisme, fût-il une réplique à l’expansionnisme atlan­tiste, se déployant dans les pays de l’Est, et « refou­lant la Rus­sie » depuis vingt ans.

Au départ de la crise actuelle, il y eut la légi­time contes­ta­tion à Kiev (Maï­dan) du régime oli­gar­chique cor­rom­pu du pré­sident Ianou­ko­vitch. Mais le mou­ve­ment, enca­dré mili­tai­re­ment par des milices néo­na­zies, a débou­ché sur un « bain de sang », le 20 février, dont Mme Ash­ton fut infor­mée par le Ministre esto­nien Urmas Paet qu’il aurait pu être pro­vo­qué par une des com­po­santes de l’opposition. Pour­tant, mal­gré la gra­vi­té de la pré­somp­tion, et les indices impor­tants, confir­més par une enquête de la télé­vi­sion publique alle­mande ARD, Madame Ash­ton a choi­si de ne pas exi­ger une enquête et d’apporter une aide sans condi­tions au nou­veau régime.

Nous deman­dons à l’Union Euro­péenne, ‑et au Gou­ver­ne­ment belge comme pays membre‑, de tout faire pour relan­cer la négo­cia­tion entre toutes les par­ties inté­res­sées, dans le res­pect de la sou­ve­rai­ne­té, de l’intégrité ter­ri­to­riale mais aus­si de la diver­si­té d’intérêts et de sen­si­bi­li­tés des régions d’Ukraine. Il faut ces­ser de jouer « une Ukraine contre l’autre ».

Les auto­ri­tés de Kiev doivent ces­ser les opé­ra­tions meur­trières en Ukraine du Sud-Est, désar­mer et dis­soudre les milices qui font régner la ter­reur, et la Rus­sie doit user de toute son influence pour que cesse éga­le­ment l’activisme « pro­russe » illé­gal. Seul un grand dia­logue mul­ti­la­té­ral pour­rait encore res­tau­rer la paix et la confiance, avant que l’irréparable ne soit com­mis. L’Ukraine ne doit pas som­brer dans un « scé­na­rio yougoslave » !

Pre­miers signataires,

Manuel ABRAMOWICZ, ensei­gnant en tra­vail social et en communication

Mateo ALALUF, , pro­fes­seur hono­raire ULB

Georges BERGHEZAN, cher­cheur au GRIP

Vla­di­mir CALLER, journaliste

Jean-Marie CHAUVIER, journaliste

Thier­ry DELANNOY, res­pon­sable de l’asbl « Agir pour la Paix »

Paul DELMOTTE, Pro­fes­seur rela­tions inter­na­tio­nales IHECS

Jean DELVAL, Direc­teur du Théâtre des Rues

Paul-Emile DUPRET, juriste, conseilleur GUE/N­GL-Par­le­ment européen

Jean PESTIEAU, pro­fes­seur hono­raire UCL

Michel STASZEWSKI, pro­fes­seur d’historie

Robert TANGRE, Conseilleur Front de gauche à Courcelles

Vincent DECROLY, avo­cat et tra­vailleur social, tête de liste VEGA liste européenne

José GOTOVITCH, his­to­rien ; pro­fes­seur hono­raire ULB

Jas­mine PETRY, syn­di­ca­liste CGSP, tête de liste VEGA aux élec­tions régionales

Mai­té MOLA, ensei­gnante, vice-pré­si­dente du Par­ti de la gauche européenne

Thier­ry BINGEN, membre ABP, can­di­dat VEGA, liste européenne

Fran­çois, DAGOSTINO, historien

Jean-Pierre MICHIELS, ancien conseiller com­mu­nal de La Louvière

Karine PASSELECQ, can­di­date VEGA, liste européenne

Mar­cel BERGEN, Conseiller Pro­vin­cial de Liège et Conseiller Com­mu­nal à Seraing