UKRAINE : HALTE A LA GUERRE ET A LA TERREUR
POUR DIRE NON À LA GUERRE,
MANIFESTONS NOMBREUX
CE JEUDI 15MAI A 17H00,
AU ROND-POINT SCHUMAN, (Métro Schuman)
Une guerre civile, voire internationale menace l’Ukraine et l’Europe. Le gouvernement installé à Kiev après un coup d’Etat procède à des « opérations antiterroristes » qui font des dizaines de morts. Les principaux acteurs de ces tueries sont la nouvelle « Garde Nationale » et les milices du « Pravy Sektor » (Secteur Droit) qui leur sont intégrées. Ces opérations ont lieu sous la supervision de conseillers de la CIA et avec le soutien de l’Union Européenne.
La Russie, que l’Union Européenne avait exclue de la négociation sur l’avenir économique de l’Ukraine, a réagi en annexant la Crimée, signe inquiétant d’expansionnisme, fût-il une réplique à l’expansionnisme atlantiste, se déployant dans les pays de l’Est, et « refoulant la Russie » depuis vingt ans.
Au départ de la crise actuelle, il y eut la légitime contestation à Kiev (Maïdan) du régime oligarchique corrompu du président Ianoukovitch. Mais le mouvement, encadré militairement par des milices néonazies, a débouché sur un « bain de sang », le 20 février, dont Mme Ashton fut informée par le Ministre estonien Urmas Paet qu’il aurait pu être provoqué par une des composantes de l’opposition. Pourtant, malgré la gravité de la présomption, et les indices importants, confirmés par une enquête de la télévision publique allemande ARD, Madame Ashton a choisi de ne pas exiger une enquête et d’apporter une aide sans conditions au nouveau régime.
Nous demandons à l’Union Européenne, ‑et au Gouvernement belge comme pays membre‑, de tout faire pour relancer la négociation entre toutes les parties intéressées, dans le respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale mais aussi de la diversité d’intérêts et de sensibilités des régions d’Ukraine. Il faut cesser de jouer « une Ukraine contre l’autre ».
Les autorités de Kiev doivent cesser les opérations meurtrières en Ukraine du Sud-Est, désarmer et dissoudre les milices qui font régner la terreur, et la Russie doit user de toute son influence pour que cesse également l’activisme « prorusse » illégal. Seul un grand dialogue multilatéral pourrait encore restaurer la paix et la confiance, avant que l’irréparable ne soit commis. L’Ukraine ne doit pas sombrer dans un « scénario yougoslave » !
Premiers signataires,
Manuel ABRAMOWICZ, enseignant en travail social et en communication
Mateo ALALUF, , professeur honoraire ULB
Georges BERGHEZAN, chercheur au GRIP
Vladimir CALLER, journaliste
Jean-Marie CHAUVIER, journaliste
Thierry DELANNOY, responsable de l’asbl « Agir pour la Paix »
Paul DELMOTTE, Professeur relations internationales IHECS
Jean DELVAL, Directeur du Théâtre des Rues
Paul-Emile DUPRET, juriste, conseilleur GUE/NGL-Parlement européen
Jean PESTIEAU, professeur honoraire UCL
Michel STASZEWSKI, professeur d’historie
Robert TANGRE, Conseilleur Front de gauche à Courcelles
Vincent DECROLY, avocat et travailleur social, tête de liste VEGA liste européenne
José GOTOVITCH, historien ; professeur honoraire ULB
Jasmine PETRY, syndicaliste CGSP, tête de liste VEGA aux élections régionales
Maité MOLA, enseignante, vice-présidente du Parti de la gauche européenne
Thierry BINGEN, membre ABP, candidat VEGA, liste européenne
François, DAGOSTINO, historien
Jean-Pierre MICHIELS, ancien conseiller communal de La Louvière
Karine PASSELECQ, candidate VEGA, liste européenne
Marcel BERGEN, Conseiller Provincial de Liège et Conseiller Communal à Seraing