Manif pour la liberté des 5 cubains à Miami

12.09 2013 /
17h Ambassade des USA: Bd du Régent 27 - 1000 Bruxelles

Le jeu­di 12 sep­tembre, 17h, nous nous ras­sem­blons, par tra­di­tion, devant l’ambassade des Etats-Unis à Bruxelles (Bou­le­vard du Régent 27, entre la rue de la Loi et la rue Bel­liard — métro Arts-Loi) Nous vou­lons ain­si atti­rer l’attention sur le 15e anni­ver­saire de l’emprisonnement des Cuban Five.
15 années d’injustice ! Ça suffit !

Nous exi­geons une solu­tion huma­ni­taire pour les Cuban Five. Qu’ils puissent retrou­ver leurs familles. Nous nous adres­sons au pré­sident Oba­ma. Il peut, d’un trait de plume, les mettre en liber­té. Dans le monde entier nous vou­lons qu’il s’en occupe de toute urgence.

Membre du Par­le­ment fla­mand Kurt De Loor (Sp.a), Avo­cat des droits humains Jan Fer­mon, Membre du Par­le­ment Bruxel­lois Céline Del­forge (ECOLO), Membre du Par­le­ment fédé­ral, Zoé Genot (ECOLO) et Sfia Bouar­fa (PS), membre de Par­le­ment Bruxel­lois et ancien séna­teur, seront pré­sents à l’action.

René Gonzá­lez, la pre­mière des Cinq Cubains, qui a été libe­ré récem­ment à fait un appel à la tele­vi­sion cubaine, pour atti­rer l’at­ten­tion sur le 15e anni­ver­saire de l’ar­res­ta­tion des Cuban Five.

“Je sou­haite que le 12 sep­tembre pro­chain, des rubans jaunes pendent par­tout à Cuba et autour du monde. Aucun tou­riste ou cor­res­pon­dant étran­ger ne pour­ra dire qu’il en les ait pas vus.”

Le ruban jaune est un sym­bole pour le peuple ame­ri­cain. L’his­toire est vieille et existe en plu­sieurs ver­sions. Dans une célèbre chan­son d’a­mour, il s’a­git d’un pri­son­nier qui quit­te­ra bien­tôt la pri­son. La seule chose qu’il demande à sa fian­cée est que, si elle l’at­tend encore, de mettre un ruban jaune autour d’un arbre.

Le 12 sep­tembre, durant la mani­fes­ta­tion en Bel­gique nous éga­le­ment déco­rons les arbres avec des rubans jaunes et dif­fu­se­rons des rubans pour mettre autour de votre bras. Nous vou­lons mon­trer au monde entier que nous atten­dons tou­jours le retour des Cuban Five. Nos exi­geons la liber­té de Gerar­do, Fer­nan­do, Ramon et Antonio !

Nous vous invi­tons à la pro­tes­ta­tion et la récep­tion sui­vie à 18h30 dans nos locales, Chaus­sée de Haecht 53, 1210 Bruxelles. Durant la recep­tion nous allons vous don­ner une mise à jour sur le cas des Cinq Cubains et sur la pro­chaine acti­vi­té : la Com­mis­sion inter­na­tio­nale d’en­quête sur les cas des Cinq Cubains, 7- 8 Mars 2014 en Londres. Il y aura un atta­ché de presse (avec des dos­siers de presse dis­po­nible) pour vous don­ner plus d’info.

Contact : Katrien Demuynck, Coor­di­na­trice de la cam­pagne Free the Five en Bel­gique et en Europe , 02/209 23 63, 0476/81.04.13

Qui sont les Cuban Five ?

Dans les années ’90, Gerar­do Hernán­dez René Gonzá­lez, Fer­nan­do Gonzá­lez, Ramón Labañi­no et Anto­nio Guer­re­ro par­tirent à Mia­mi, char­gés d’une mis­sion spé­ciale : infil­trer les orga­ni­sa­tions ter­ro­ristes y opé­rant contre Cuba. Depuis la révo­lu­tion de 1959, Cuba déplo­rait déjà plus de 3400 vic­times d’attentats ter­ro­ristes orga­ni­sés depuis les Etats-Unis. Les Cuban Five avaient pour mis­sion d’empêcher de tels attentats.
En juin 1998 ‑après concer­ta­tion avec le FBI- , les auto­ri­tés cubaines déci­dèrent de com­mu­ni­quer aux Etats-Unis les preuves néces­saires au déman­tè­le­ment de 40 réseaux ter­ro­ristes opé­rant à Mia­mi. Or, le chef du FBI de Mia­mi – ami de la maf­fia anti-cubaine – ne recher­chait pas les ter­ro­ristes. Le 12 sep­tembre 1998, il fit arrê­ter les Cinq.

En octobre 2011, après avoir pur­gé sa peine, René Gon­za­lez sor­tait de pri­son. Cepen­dant, le gou­ver­ne­ment des Etats-Unis l’o­bli­gea à res­ter en Flo­ride, en liber­té sur­veillée. En mai 2013, le juge de Mia­mi don­nait enfin son accord pour que René puisse ren­trer à Cuba. Ce fut la pre­mière déci­sion humaine dans le cas des Cuban Five.
Dans les années et décen­nies à venir, trois des Cinq seront encore libé­rés. Mais, si cette injus­tice n’est pas répa­rée, Gerar­do (qui a été condam­né à vie deux fois, plus 15 ans) ne sor­ti­ra jamais vivant de la prison.
Dans les années à venir, trois des Cinq seront libé­rés. Mais Gerar­do n’a pas de date de sor­tie. Il a reçu deux condam­na­tions à per­pé­tui­té plus 15 ans. Si nous n’ob­te­nons pas la libé­ra­tion des CINQ, il ne sor­ti­ra jamais de prison.
“Aucun des Cinq ne sera jamais com­plè­te­ment libre tant qu’il reste un seul des Cuban Five en pri­son.” René González

plus d’in­fo : www.cubanismo.net

Free-the-Five-Comi­té Bel­gië Belgique

free-the-five@cubanismo.net — www.cubanismo.net