En 1921, l’État belge votait une loi afin de réglementer les substances psychotropes. Presque 100 ans plus tard, difficile de réaliser un bilan positif de cette logique prohibitionniste : augmentation du trafic et du nombre de personnes consommatrices, stigmatisation et criminalisation des populations les plus socialement défavorisées, risques sanitaires, engorgement du système pénitentiaire, …
Du classement international des substances psychoactives à la crise des opioïdes en Amérique du Nord, il s’agira de revenir aux origines de la prohibition, plus axées sur la morale que sur la science, avec en toile de fond une réflexion philosophique sur les fondements de l’interdit, l’évolution des mœurs et la légitimité d’une remise en cause de certaines lois.
Nous aborderons ces questions philosophiques et socio-politiques avec Sarah Fautré et Mathieu Bietlot, respectivement coordinatrice et président de la Liaison Antiprohibitionniste.
Les exposés seront suivis d’un débat.
Programme :
12h00 : Accueil et petite restauration (soupe, pain et accompagnements)
12h30 : Exposés
13h30 : Débat
14h00 : Fin