Mobilisation étudiante, refus du gel des salaires !

18.02 2013 /
12h ULB - H3327 - 1050 Bruxelles
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Un 21 février d’action pour nous, les futurs salariés…

Il y a trois semaines, la FGTB a quit­té la table des pseu­dos négo­cia­tion sala­riales avec les employeurs. Pourquoi ?

Après avoir dimi­nué la valeur de l’indexation sala­riale (le méca­nisme qui aug­mente les salaires paral­lè­le­ment à l’inflation des prix), notre gou­ver­ne­ment, qui exhausse petit à petit tous les vœux du patro­nat, a blo­qué les salaires.

Comme si ça ne suf­fi­sait pas, les patrons sou­haitent aus­si « flexi­bi­li­ser » d’avantage le tra­vail, c’est-à-dire aug­men­ter la pos­si­bi­li­té d’exploitation des tra­vailleurs déjà en emploi, notam­ment en aug­men­tant le nombre d’heures sup­plé­men­taires pos­sibles ou en dimi­nuant la durée du pré­avis de licen­cie­ment des employés.

Dans une situa­tion de chô­mage struc­tu­rel depuis plus de 30 ans (tou­chant plus d’un jeune sur quatre en Bel­gique) et avec les licen­cie­ments mas­sifs, ces mesures auraient des consé­quences anti­so­ciales : ren­for­ce­ment du chô­mage, pré­ca­ri­sa­tion de l’emploi et dimi­nu­tion rela­tive des salaires (c’est-à-dire du « pou­voir d’achat »).

En tant que futurs sala­riés, nous, les étu­diants, exi­geons le par­tage des richesses_ ! Alors qu’on a connu une des pires crises éco­no­miques de l’histoire, nous pro­dui­sons plus que jamais. Cepen­dant, la part reve­nant aux sala­riés dans le par­tage des richesses a dimi­nué de 10% depuis les années 70, et ce, qua­si entiè­re­ment au pro­fit des actionnaires.

Le 21 février, orga­ni­sons-nous, occu­pons la rue pour faire entendre notre voix. Les étu­diants seront soli­daires : notre ave­nir ne sera pas un retour au XIX° siècle !