Un 21 février d’action pour nous, les futurs salariés…
Il y a trois semaines, la FGTB a quitté la table des pseudos négociation salariales avec les employeurs. Pourquoi ?
Après avoir diminué la valeur de l’indexation salariale (le mécanisme qui augmente les salaires parallèlement à l’inflation des prix), notre gouvernement, qui exhausse petit à petit tous les vœux du patronat, a bloqué les salaires.
Comme si ça ne suffisait pas, les patrons souhaitent aussi « flexibiliser » d’avantage le travail, c’est-à-dire augmenter la possibilité d’exploitation des travailleurs déjà en emploi, notamment en augmentant le nombre d’heures supplémentaires possibles ou en diminuant la durée du préavis de licenciement des employés.
Dans une situation de chômage structurel depuis plus de 30 ans (touchant plus d’un jeune sur quatre en Belgique) et avec les licenciements massifs, ces mesures auraient des conséquences antisociales : renforcement du chômage, précarisation de l’emploi et diminution relative des salaires (c’est-à-dire du « pouvoir d’achat »).
En tant que futurs salariés, nous, les étudiants, exigeons le partage des richesses_ ! Alors qu’on a connu une des pires crises économiques de l’histoire, nous produisons plus que jamais. Cependant, la part revenant aux salariés dans le partage des richesses a diminué de 10% depuis les années 70, et ce, quasi entièrement au profit des actionnaires.
Le 21 février, organisons-nous, occupons la rue pour faire entendre notre voix. Les étudiants seront solidaires : notre avenir ne sera pas un retour au XIX° siècle !