Organise March 8 to build resistance !

Pour la #Cam­pa­gne­Ro­sa, sor­tir dans les rues et mobi­li­ser pour le 8 mars est d’une impor­tance majeure ! La jour­née des droits des femmes doit être mar­quée par les luttes féministes !

La crise sani­taire du #Covid19 a mis davan­tage en évi­dence que les #femmes sont majo­ri­tai­re­ment repré­sen­tées dans les sec­teurs essen­tiels de la socié­té (#san­té, #ensei­gne­ment, dans les com­merces d’approvisionnement et de détail), et pour­tant leur situa­tion de tra­vail devient de plus en plus précaire.

 Selon les chiffres offi­ciels, elles sont moins bien payées, soit parce qu’elles occupent des postes à bas salaires, soit parce qu’elles sont obli­gées ‘d’op­ter’ pour le temps par­tiel. La crise éco­no­mique, aggra­vée par la crise sani­taire, n’a fait qu’empirer cette situation.

 De plus, les femmes sont char­gées d’une double jour­née de tra­vail : à cause du sous-finan­ce­ment des ser­vices publics, ce sont les femmes qui se chargent encore de prendre soin des enfants ou des malades dans la famille, ain­si que des tâches d’entretien quotidiennes.

 En même temps, nous consta­tons que des droits basiques, comme le droit à l’#avor­te­ment sont atta­qués dans plu­sieurs pays du monde, tan­dis que les vio­lences domes­tiques, les cas de revenge porn, le nombre des #fémi­ni­cides ne font qu’augmenter !

 La mar­chan­di­sa­tion du corps fémi­nin dans le sys­tème capi­ta­liste fait en sorte que la classe diri­geante en tire du pro­fit et que ce sont les femmes qui en souffrent.

 Notre seul choix est la lutte :

 Pour la semaine de tra­vail de 30h sans perte de salaire et avec embauches com­pen­sa­toires pour pou­voir com­bi­ner tra­vail, vie de famille et loisirs.
Pour un salaire de mini­mum 14 €/h et une pen­sion mini­mum de 1500€/mois net.
Pour un plan urgent de construc­tion de loge­ments sociaux et de crèches publiques.
#Soli­da­ri­té avec les femmes sans-papiers. Pour une régu­la­ri­sa­tion de toutes et tous.
Pour un refi­nan­ce­ment public du sec­teur social afin d’offrir un accom­pa­gne­ment cor­rect aux vic­times de vio­lences et de dis­cri­mi­na­tions mais éga­le­ment de faire un réel tra­vail de pré­ven­tion et de conscientisation.
Pour un accès aux soins de qua­li­té et adap­tés aux besoin des femmes ; pour un accès l’a­vor­te­ment gra­tuit et pour chaque personne.
Pour la for­ma­tion des tra­vailleurs de ter­rain (police locale, édu­ca­teurs, accom­pa­gna­teurs de bus et trains …) à la pré­ven­tion, à la ges­tion des agres­sions et du sexisme quotidien.

 Venez dis­cu­ter avec nous, orga­ni­ser et pré­pa­rer cette impor­tante jour­née de lutte !
Le 16 février à 19h30 sur Zoom