Participation gratuite, inscription obligatoire : https://www.preferasbl.com/inscription-webinaire-30 – 04-2021
Dans le cadre de son cycle 2021 “Sexes, genres, identités… Guerre des discours ? (Qu’est-ce qui empêche une meilleure prise en charge et compréhension des phénomènes d’emprise et de domination dans les rapports humains?)”, l’asbl Prefer a le plaisir de vous convier au webinaire de Peggy Larrieu, sur le thème :
“La violence des femmes, un vecteur d’émancipation?”,
le 30-04-2021, de 12h à 14h.
Tous les détails : https://www.preferasbl.com/webinaire-2021
“La violence des femmes, un vecteur d’émancipation?”,
le 30-04-2021, de 12h à 14h.
Tous les détails : https://www.preferasbl.com/webinaire-2021
Aperçu de l’intervention de Peggy Larrieu :
Penser la violence des femmes, c’est pointer en creux l’impensé qui sous-tend une grande partie des débats sur la violence, impensé selon lequel il existerait un sexe menaçant, le masculin, tandis que le sexe féminin serait quant à lui plus faible et donc inoffensif. La violence serait-elle le propre de l’homme ? Les femmes sont-elles les victimes « naturelles » d’hommes prédateurs ? Quelle réprobation a pesé historiquement et pèse encore sur les femmes dérogeant à ces injonctions sociales et culturelles ? Comment la loi qualifie et punit-elle les délits et crimes commis par les femmes et ceux commis par les hommes ?
A l’heure de la parité et de l’égalité des sexes, nous pouvons nous demander si femmes et hommes sont égaux face au crime, face à la violence, face à la délinquance. Nous questionnerons également l’hypothèse de la faculté émancipatrice de cette violence.
Peggy Larrieu est Maître de conférences en droit privé à l’Université d’Aix Marseille, elle mène depuis une quinzaine d’années des recherches interdisciplinaires autour des phénomènes de transgression. Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont “Neurosciences et droit pénal”, “Le cerveau dans le prétoire”, L’Harmattan (2015), “Mythes grecs et droit”, PU Laval (2017) et, en collaboration, “Vivre sans, Que reste-t-il de notre monde ?”, Erès (2020).