Projection — « Senza chiedere permesso – Sans demander la permission »

28.03 2023 / 18:45 - 22:30
Collectif Formation Société - Rue de la Victoire 26 – 1060 Saint-Gilles

Un voyage dans l’histoire des conquêtes ouvrières à la Fiat Mira­fio­ri et le débat sur le rôle de la mémoire des luttes dans la construc­tion d’un ave­nir de jus­tice sociale

Le CFS-ep, le CASI-UO et la FILEF Nuo­va Emi­gra­zione-Bel­gio vous invitent, le mar­di 28 mars 2023 à 19h00, à la pro­jec­tion du film « Sen­za chie­dere per­mes­so – Sans deman­der la per­mis­sion » (Ita­lie, 2014, 95’) de Pie­tro Per­ot­ti et Pier­fran­co Milanese.

Bruxelles |

Le pro­gramme

  • 18h45 — 19h00 | verre de bienvenue
  • 19h00 — 19h15 | vidéo sur le contexte his­to­rique des années 60/70 (réa­li­sée par Filef nuo­va emigrazione)
  • 19h15 — 20h45 | pro­jec­tion du docu­men­taire “Sen­za chie­dere per­mes­so – Sans deman­der la permission”
  • 20h45 — 21h30 | débat

Synop­sis
« Sen­za chie­dere per­mes­so – Sans deman­der la per­mis­sion retrace l’histoire et la lutte de la Fiat Mira­fio­ri de 1969 à 1985 mon­trant la richesse de la forme de com­mu­ni­ca­tion expri­mée direc­te­ment par les ouvriers. Le docu­men­taire raconte à tra­vers un maté­riau inédit le cli­mat d’intense par­ti­ci­pa­tion et de par­tage qui régnait à Turin et en Ita­lie dans les années où les conquêtes ouvrières de la plus grande usine auto­mo­bile d’Europe ont influé sur et ont été influen­cées par de larges strates de la socié­té. »
Voir la bande annonce du film ICI
Film en V.O. et S.T. en français

Le débat
Si l’évocation de l’histoire porte en elle la pos­si­bi­li­té d’une meilleure prise sur le deve­nir de la socié­té, la trans­mis­sion de la mémoire des luttes a pour sa part cette capa­ci­té d’appeler à l’engagement toute per­sonne dési­reuse de chan­ge­ments socié­taux. Qu’il s’agisse des mobi­li­sa­tions ouvrières en par­ti­cu­lier ou des mou­ve­ments sociaux en géné­ral, com­ment par leur exemple ces luttes sont-elles sus­cep­tibles de pous­ser les indi­vi­dus à s’impliquer col­lec­ti­ve­ment dans un pro­jet soli­daire ? En quoi le témoi­gnage des com­bats du pas­sé vient-il éclai­rer sinon nour­rir l’activisme aujourd’hui ?