Le rassemblement de lundi dernier, qui a été le plus gros rassemblement que l’ULB a connu depuis plus de 10 ans, et qui a su mobiliser plus de 500 étudiant.es, nous montre clairement l’urgence de la situation.
Nous avons donc décidé, ensemble, de continuer à lutter pour des mesures en faveurs des étudiant.es, qui prennent en considérations la réelle détresse psychologique et financière de ces dernier.es. Pour le moment, aucun.es des figures détenant le pouvoir (ministre, rectrice, etc..) n’a donné de suite à nos revendications, malgré le succès de cette mobilisation.
Nous comptons donc sur nos propres forces pour nous faire entendre. Nous ne voulons pas abandonner. Nous allons faire des assemblées générales, discuter entre nous, témoigner de nos difficultés, se faire entendre, créer des solidarités.
C’est pourquoi, nous relançons un appel à se rassembler, le lundi 1er mars. Nous invitons les organisations et les cercles voulant se joindre à nous de nous contacter en message privé et à venir à l’assemblée générale de ce lundi.
Infos pratiques :
• N’oubliez pas de venir masqué.es et de respecter les gestes barrières.
Programme :
• 14h : Rassemblement
• 14h30 : Prises de paroles, témoignages
• 15h00 : Assemblée générale (discussion sur les revendications, la suite du mouvement, l’organisation, etc..)
Rappel :
• Plus d’un quart des étudiant.es ont perdu leur job, et leur non-reconnaissance comme travailleur.euses en formation fait qu’ils et elles n’ont pas droit au chômage temporaire. A cela s’ajoute la fracture numérique (soit l’inégalité d’accès aux outils technologiques), qui creuse les inégalités socio-économiques entre les étudiant‧e‧s et empêche un accès égal à l’enseignement en distanciel.
• De plus, l’augmentation du taux de décrochage scolaire, de dépression, et de suicide, nous montrent à quel point la gestion politique de la crise a favorisé l’isolement des étudiant.es et ses conséquences destructrices.
• Il est aberrant de voir que pratiquement aucune aide financière n’a été mise en place pour les étudiant‧e‧s (tandis que plusieurs milliards d’euros ont été alloués pour aider les entreprises et les indépendants).
Face à ce manque de considération et de moyens alloués, les étudiant.es revendiquent :
— une ré-ouverture partielle des hautes-écoles et des universités,
— une hausse de moyens financiers et humains dans le secteur de l’enseignement supérieur,
— la reprise des activités culturelles et sportives au sein du campus,
— un allègement de la matière évaluée,
— une prise de décision démocratique entre les étudiant.es, professeur.es, et assistant.es quant aux modalités d’examen,
— une semaine de vacances avant la semaine tampon afin de souffler,
— des bourses spéciales covid, l’extension du chômage temporaire aux étudiant.es jobist des hautes-écoles et des universités,
— une hausse de moyens financiers et humains dans le secteur de l’enseignement supérieur,
— la reprise des activités culturelles et sportives au sein du campus,
— un allègement de la matière évaluée,
— une prise de décision démocratique entre les étudiant.es, professeur.es, et assistant.es quant aux modalités d’examen,
— une semaine de vacances avant la semaine tampon afin de souffler,
— des bourses spéciales covid, l’extension du chômage temporaire aux étudiant.es jobistes, et un salaire étudiant,
— un accès à un soutien psychologique gratuit.
Toutes ces mesures ne seront possibles que via un refinancement du secteur de l’enseignement supérieur !
À lundi