Rencontre avec Patrick Worms
fraîchement revenu d’Afrique australe et orientale.
Vendredi 23 Mars 2012
De 19h00 à 22h00
Rue du Chevreuil,4 à 1000 Bruxelles
Dans le pays Dogon, au Mali, il se passe quelque chose de merveilleux. Dans une grosse douzaine de villages au nord de Koro, à la limite du Sahara, il y a assez à manger, malgré la sécheresse qui affecte la région.
Les fermiers Dogon, en renouvelant une méthode agricole ancestrale, ont engrangé une réserve suffisante pour passer la saison sèche. Leurs voisins n’ont pas cette chance.
Chez eux, et ailleurs dans le Sahel, une catastrophe se prépare.
Sur cette terre aride qui s’étend de l’Atlantique à la mer rouge, la malnutrition fait rage. La famine s’abat déjà sur les plus pauvres depuis la Somalie et le Kenya à l’est jusqu’au Mali ou au Burkina à l’ouest.
Ce n’est pas vraiment la sécheresse qui menace les 250 millions de fermiers qui habitent ces terres. La sécheresse, on la connais, la-bas. Elle va et elle viens. Non, ce qui arrive est bien pire. Bien plus effrayant.
Ce sont les sols qui sont en train de mourir.
Lessivés de toute matières organiques, cuit par un soleil sans répit, les sols du Sahel deviennent durs comme du béton. Les pluies, quand elles arrivent, ne pénètrent plus. Les fermes périclitent. Des millions de personnes dépendent déjà de l’aide alimentaire. Des millions d’autres sont forcées de prendre la route de l’exil – vers le sud, vers la pluie ; ou vers le nord, vers l’Europe.
Chaque année, les sols perdent encore du peut de fertilité qui leur restent : de 10 à 15% par an. Si rien n’est fait, d’ici quelques années, l’Afrique devra faire face à des famines monstrueuses, mettant en danger la vie de dizaines de millions de personnes.
Agir est urgent. Agir est possible. Une solution existe : les fermiers Dogon nous montrent la voie.
Des centaines de milliers de fermiers africains, partout dans les zones arides, redécouvrent l’agriculture de leurs ancêtres, une agriculture productive, résistante aux aléas du climat, et adaptée a l’Afrique.
C’est de cette solution que viendra vous parler Patrick, fraîchement revenu d’Afrique australe et orientale.
Il est urgent que ce savoir se répande parmi les pays donateurs d’aide, en Europe. Car cette solution n’est pas encore connue de la vaste majorité des fermiers qui pourraient en profiter. Et l’Afrique est vaste : sa surface est plus grande que celle de l’Union Européenne, des Etats-Unis, de la Chine et de l‘Inde réunis !
Vendredi 23 Mars 2012
De 19h00 à 22h00
Rue du Chevreuil,4 à 1000 Bruxelles
Info : 0476/84.19.69 et/ou info.egalite@gmail.com
Prix : 2 Euro