Un Tour pour la terre : Rencontre exceptionnelle avec une délégation de 5 femmes de Sarayaku, Amazonie équatorienne
30/10 – 19h : Projection du « Chant de la Fleur » et rencontre – Maison d’Amérique latine, rue du Collège 27, 1050 Bruxelles.
Alors que les Etats se préparent à conclure un nouvel accord pour freiner le changement climatique (COP 21), la dévastation de la forêt amazonienne continue jour après jour, année après année.
Les peuples vivant dans ces forêts sont bien sûr les premiers touchés par cette destruction sans précédent. Beaucoup ont purement et simplement disparu, la plupart ont vécu un démantèlement culturel et social. Ils luttent constamment contre les mégaprojets d’exploitation de leur territoire, les menaces de déforestation et de pollution.
Sarayaku s’est fait connaître en Europe par sa lutte pour la survie de son peuple et la préservation de son territoire. Il a notamment mené une procédure contre un projet d’extraction pétrolière auprès de la Cour Interaméricaine des Droits de l’Homme pour violation du droit à la vie, à la terre, du droit de la Nature et de la Constitution de l’Équateur. Elle a abouti en 2012 à la condamnation de l’État équatorien pour violation des droits collectifs et humains de Sarayaku.
Mais la lutte du peuple Sarayaku fait également face à un autre paradoxe. Celui d’un pays qui, d’un côté, planifie sa propre transition vers la société du « buen vivir » et qui, de l’autre, booste l’exploitation et l’exportation de ses ressources naturelles pour financer ses politiques sociales …
Face à cela, Sarayaku propose une autre vision du développement, à portée internationale innovante dans laquelle s’intègre les « Aires de Forêt vivante ». La vision d’un « développement durable » qui n’est pas synonyme de destruction de l’environnement et de génocide culturel.
Lors de l’incursion des compagnies pétrolières sur leur terre, les femmes de Sarayaku ont joué un rôle déterminant dans la résistance pacifique et la défense de leur famille et de leur territoire. Elles les ont repoussées aux côtés de leurs pères, frères, époux et enfants. Aujourd’hui, ces femmes sont connues dans le monde entier comme défenseuses des droits des femmes et des peuples autochtones amazoniens. Leur association s’appelle « Kuriñampi » – Chemin d’or.
Une tournée coordonnée par la Casa Nicaragua – Pierreuse et Ailleurs en partenariat avec :
Frontière de Vie, Entraide et Fraternité, Mouvement d’Actions à Travers-Monde, Identité Amérique indienne, UniverSud, HELMo, FPS et la Maison des femmes d’ici et d’ailleurs, La Crolire, Talitha Koum, Union des anciens élèves de Liège 1, Athénée de Ans, le CETRI et le Global Fund for Women.
Plus d’info : info@casanica.org ou 0497/065114