Restes humains en Belgique, témoignages de crimes coloniaux

10.11 2018 /
18h30 Pianofabriek. 35 Rue du Fort, 1060 Bruxelles
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Restes humains en Bel­gique, témoi­gnages de crimes coloniaux
Same­di 10 novembre de 18:30 à 21:30
Pianofabriek
35 Rue du Fort, 1060 Bruxelles

Des restes humains, dont 300 crânes, col­lec­tés pour une par­tie d’entre eux dans le cadre d’actes cri­mi­nels, délic­tueux ou dans des cir­cons­tances dou­teuses durant l’é­poque colo­niale, sont tou­jours conser­vés dans diverses ins­ti­tu­tions en Bel­gique. Cela pose de très impor­tantes ques­tions éthiques, des ques­tions de droit, des ques­tions diplo­ma­tiques, des ques­tions d’his­toire et de mémoire. A mon sens, il faut pré­pa­rer leur res­ti­tu­tion, il faut que ces osse­ments trouvent des sépul­tures des­centes. Je par­le­rai de ces enjeux lors d’une confé­rence orga­ni­sé par l’as­so­cia­tion Bam­ko et le Cran, le 10 novembre pro­chain à Bruxelles.
Michel Bouffioux

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Le jour­na­liste de talent Michel Bouf­fioux a mené une vaste enquête sur une page sombre notre his­toire colo­niale et post­co­lo­niale. Le crâne de Lusin­ga, chef congo­lais ayant eu la tête tran­chée lors d’une attaque com­man­di­tée par un mili­taire belge (Storms), est conser­vé dans un musée belge, en 2018, à l’a­bri des regards. En quelques mois, ce crâne est deve­nu l’emblème d’une thé­ma­tique insoup­çon­née car comme l’ont révé­lé les enquêtes de Michel Bouf­fioux, ce n’est pas le seul reste humain conser­vé en Bel­gique … Lors de cette confé­rence, notre invi­té expli­ci­te­ra les tenants et les abou­tis­sants de ces découvertes.

Orga­ni­sé par Bamko