Soirée d’information sur la répression du mouvement en Grèce

08.07 2011 /
18.00 Espace Marx, rue Rouppe 4, Bruxelles 1000

Ven­dre­di 8 juillet, 

18.00 Espace Marx, rue Rouppe 4, Bruxelles 1000 : 

Ces­sa­tion de paie­ments aux banques, afin de garan­tir la sur­vie du peuple !

Soi­rée d’information sur le mou­ve­ment et pro­jec­tion des vidéos et pho­tos qui font preuve d’une acti­vi­té illé­gale de la police et des agents-pro­vo­ca­teurs pour répri­mer les mani­fes­tants en Grèce

‘La Bel­gique gagne des sous sur le dos des pauvres Grecs’ tel était la une du ‘De Stan­daard’ le 23 juin 2011. Selon le cabi­net du ministre Didier Reyn­ders, en 2011 la Bel­gique a encais­sé 75 mil­lions d’Euros d’intérêts de la part de la Grèce.[2] Telle est la fameuse soli­da­ri­té euro­péenne alors que la grande majo­ri­té du peuple grec voit leur reve­nu chu­ter de 10 à 30%. Cet argent empo­ché par l’état belge ne va pas non plus arrê­ter la régres­sion sociale en Bel­gique : les recom­man­da­tions de la Com­mis­sion Euro­péenne pour 2012 pré­voient l’abolition de l’indexation et des prépensions.

C’est contre de telles injus­tices sociales frap­pantes, et avec des dimen­sions paneu­ro­péennes, que le peuple grec lutte, et pro­pose des alter­na­tives, comme la ces­sa­tion de paie­ments aux ban­quiers (comme en Islande) et la natio­na­li­sa­tion des banques.

Pen­dant la grève géné­rale de 48 heures le 28 et 29 juin, le nou­veau mou­ve­ment des assem­blées popu­laires s’est ren­con­tré avec les forces syn­di­cales com­ba­tives. Le rejet des dits ‘plans de sau­ve­tage’ par la socié­té grecque est géné­ra­li­sé. Le gou­ver­ne­ment, en état de panique a uti­li­sé sa seule “arme”: la vio­lence poli­cière, la répres­sion bru­tale dans les rues et les places. La police a uti­li­sé des gaz lacry­mo­gènes inter­dits, a atta­qué un centre médi­cal de la Croix Rouge à la place Syn­tag­ma et coopé­ré avec des agents pro­vo­ca­teurs pour déclen­cher la violence.

Amnes­ty Inter­na­tio­nal a condam­né cette vio­lence, tan­dis qu’un expert des Nations Unis a son­né l’alarme concer­nant la menace que les mesures d’austérité pré­sentent pour les droits de l’homme en Grèce (notam­ment l’accès à la nour­ri­ture, l’eau et le travail).

Le gou­ver­ne­ment grec et la troï­ka (UE-BCE-FMI) espèrent que la vio­lence va frei­ner l’opposition déci­sive des tra­vailleurs et du peuple grec et son com­bat pour une démo­cra­tie réelle. La Com­mis­sion euro­péenne est com­plice morale de cette vio­lence poli­cière car pen­dant toute cette der­nière période elle a exi­gé l’adoption du deuxième plan d’austérité coûte que coûte.

Les luttes du peuple grec vont balayer le gou­ver­ne­ment et les forces poli­tiques qui les soutiennent.

Parce que la soli­da­ri­té a tou­jours été et res­te­ra la pre­mière des armes des peuples ;

Parce qu’aucune lutte n’est isolée ;

Comme nos cama­rades dans plu­sieurs villes euro­péennes l’ont fait la semaine dernière,

l’I­ni­tia­tive de soli­da­ri­té à la Grèce qui résiste appelle à :

1. un ras­sem­ble­ment pro­tes­ta­taire devant l’am­bas­sade grecque, le mar­di 5 juillet à 12h30 (Rue des Petits Carmes 10), pour condam­ner les mesures anti-sociales et la bar­ba­rie policière.

2. une ses­sion d’information avec maté­riel visuel pour jour­na­listes et citoyens inté­res­sés, le ven­dre­di 8 juillet à 18h (Rue Rouppe 4).

La soli­da­ri­té est l’arme des peuples !

Ini­tia­tive de Soli­da­ri­té à la Grèce qui Résiste – Bruxelles
http://solidarity-greece.blogspot.com/