Tout contact laisse une trace

Un film pour comprendre et débattre de la colonialité des espaces publics et des resistances décoloniales

De la déco­lo­ni­sa­tion de l’espace public, on dit que c’est une mode, que ce n’est pas une prio­ri­té, que c’est une “vio­lence inver­sée”, ou res­sas­ser le pas­sé. Le sens unique de l’Histoire revêt encore le cos­tume du déni et chaque geste micro­sco­pique consen­ti par les ins­tances d’État est consi­dé­ré comme une faveur. 

De quelle hypo­cri­sie, de quelle mémoire, de quelles morts parlent les sta­tues, chantent les rues ? 

Ce film com­po­site puise dans des récits frag­men­tés, des par­cours de per­sonnes non-blanches, afro-des­cen­dantes et afri­caines et retrace la colo­nia­li­té topo­gra­phique et sym­bo­lique de la Capi­tale de l’Europe, de Gaza jusqu’à Goma.

Tout contact laisse une trace place le dis­cours face aux voix, rem­place les slo­gans par des corps agis­sant et débou­lonne une sta­tuaire mensongère.