Tout contact laisse une trace
Un film pour comprendre et débattre de la colonialité des espaces publics et des resistances décoloniales
De la décolonisation de l’espace public, on dit que c’est une mode, que ce n’est pas une priorité, que c’est une “violence inversée”, ou ressasser le passé. Le sens unique de l’Histoire revêt encore le costume du déni et chaque geste microscopique consenti par les instances d’État est considéré comme une faveur.
De quelle hypocrisie, de quelle mémoire, de quelles morts parlent les statues, chantent les rues ?
Ce film composite puise dans des récits fragmentés, des parcours de personnes non-blanches, afro-descendantes et africaines et retrace la colonialité topographique et symbolique de la Capitale de l’Europe, de Gaza jusqu’à Goma.
Tout contact laisse une trace place le discours face aux voix, remplace les slogans par des corps agissant et déboulonne une statuaire mensongère.
Mis en ligne le 27 décembre 2024