Après avoir entamé des arrêts de travail chaque semaine pendant plusieurs mois, les travailleur.euse.s des CPAS des 19 communes de Bruxelles organisent une grève commune pour faire entendre leurs revendications. La prochaine grève est votée en assemblée générale le 15 Décembre. La lutte pour assurer un travail social de qualité continue !
Iels étaient nombreux.ses à faire entendre leurs revendications le 16 Novembre dernier. À l’occasion de cette grève, iels ont pu donner leur cahier de revendications au ministre-président bruxellois Rudy Vervoort et à la ministre fédérale de l’Intégration sociale Karine Lalieux.
Les participants à l’Assemblée Générale des travailleur.euse.s sociaux des CPAS de Bruxelles exigent :
• L’engagement de travailleurs sociaux et de travailleurs des services de support supplémentaires (administratifs dédiés, RH, informatique,…) en suffisance pour garantir la qualité des services aux usagers. Nous exigeons aussi de pourvoir immédiatement aux remplacements des absents. La diminution de la charge de travail en nombre de dossiers par travailleur social en concertation avec les équipes de terrain. Stop à la surcharge de travail !
• Un refinancement structurel, anticipatif et pérenne des CPAS.
• De mettre en place une revalorisation salariale supplémentaire de 15% au plus tard au 1er janvier 2023 !
• La fin du management agressif, autoritaire et contrôlant. Nous exigeons la mise en place d’une gestion participative des équipes, à l’écoute des besoins.
• Des formations pour l’ensemble des travailleur.euse.s sociaux et de l’encadrement.
• Investir dans la prévention primaire des travailleurs.
• De créer, mettre à jour et informer des procédures claires concernant la prévention des risques psycho-sociaux et le bien-être au travail (CPAP, registre des faits de tiers, protocole contre la violence, personnes de confiance…) et surtout de les appliquer !
• La revalorisation du travail social en CPAS (écoles, stagiaires,).
• De mettre en place la réduction collective du temps de travail avec maintien du salaire et embauches compensatoires.
• Télétravail structurel volontaire de deux journées avec indemnités adaptées au coût de la vie et matériel fourni par l’employeur.