Les signatures

PVLS — Avril 2023

Pro­duc­tion & réa­li­sa­tion : ZIN TV

Co-pro­duc­tion : CSC Bruxelles

Le 25 novembre 2022, la Ligue des tra­vailleuses domes­tiques sans papiers de la CSC Bruxelles dépo­sait une motion au Par­le­ment bruxel­lois afin de faire valoir leurs droits et contre les vio­lences qu’elles subissent en tant que femmes et tra­vailleuses. Le 17 décembre, la Ligue inau­gu­rait un nou­veau Par­le­ment, à l’écoute de leurs reven­di­ca­tions : une pro­tec­tion contre les patrons abu­seurs, un accès au tra­vail légal et digne et l’accès à la for­ma­tion pro­fes­sion­nelle dans les sec­teurs en pénu­rie et les fonc­tions cri­tiques, pour tous les tra­vailleurs et tra­vailleuses sans papiers.

Dans le cadre de la cam­pagne “Legal pay mat­ters”, la Ligue des tra­vailleuses domes­tiques de la CSC Bruxelles est par­ve­nue à récol­ter 1000 signa­tures pour être enten­due à la Com­mis­sion des Affaires éco­no­miques et Emploi du Par­le­ment bruxel­lois. Paral­lè­le­ment, le 17 février der­nier, la Ligue appe­lait à un ras­sem­ble­ment devant le Par­le­ment bruxel­lois à l’occasion de la séance plé­nière afin d’entendre la posi­tion publique des par­tis sur leurs reven­di­ca­tions. 7 for­ma­tions poli­tiques adhèrent à leur motion. Elle appelle à une majo­ri­té alter­na­tive avec les par­tis qui ont signé cette motion quelque soit la posi­tion des par­tis oppo­sés sié­geant dans la majorité.

La Ligue a rap­pe­lé qu’elle n’avait pas été invi­tée à la Com­mis­sion des Affaires éco­no­miques et Emploi, bien qu’elle soit la prin­ci­pale concer­née, alors que celle-ci por­tait sur un avant-pro­jet d’Ordonnance rela­tif à leur sort. La Ligue a éga­le­ment deman­dé un droit de réponse quant à l’interprétation juri­dique défen­due par Mr Cler­fayt, Ministre de l’emploi, du par­ti Défi. En effet, pour la CSC Bruxelles, la Région a le pou­voir de répondre à leurs reven­di­ca­tions. Selon le syn­di­cat, c’est une ques­tion de volon­té politique.


Le but de la Ligue est de visi­bi­li­ser le tra­vail domes­tique invi­sible des femmes confi­nées dans des familles. Les mili­tantes veulent faire connaître leur situa­tion au grand public et au monde poli­tique. Elles demandent la recon­nais­sance par la régu­la­ri­sa­tion de leur tra­vail infor­mel et l’obtention d’un séjour légal via le tra­vail. La Ligue cherche à tis­ser des liens de soli­da­ri­té entre les tra­vailleuses domes­tiques dans le sens d’une recon­nais­sance du métier des soins aux per­sonnes et aux ménages.

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