L’inauguration

Le 25 novembre 2022, la Ligue des tra­vailleuses domes­tiques sans papiers de la CSC Bruxelles dépo­sait une motion au Par­le­ment bruxel­lois afin de faire valoir leurs droits et contre les vio­lences qu’elles subissent en tant que femmes et tra­vailleuses. Le 17 décembre, la Ligue inau­gu­rait un nou­veau Par­le­ment, à l’é­coute des leurs reven­di­ca­tions : une pro­tec­tion contre les patrons abu­seurs, un accès au tra­vail légal et digne et l’ac­cès à la for­ma­tion pro­fes­sion­nelle dans les sec­teurs en pénu­rie et les fonc­tions cri­tiques, pour tous les tra­vailleurs et tra­vailleuses sans papiers.

Du par­le­ment des tra­vailleuses domes­tiques tenu en juin 2016 à la place du Luxem­bourg, la Ligue des tra­vailleuses domes­tiques fait son entrée dans le vrai par­le­ment. Le 17 décembre 2022, elle pré­si­de­ra l’ouverture du par­le­ment à l’occasion d’un col­loque por­tant sur l’accès légal pour les tra­vailleuses domes­tiques. Ce jour-là, les dépu­tées de dif­fé­rents par­tis endossent le rôle de tra­vailleuses domes­tiques par la lec­ture de leurs témoi­gnages poignants.


Le but de la Ligue est de visi­bi­li­ser le tra­vail domes­tique invi­sible des femmes confi­nées dans des familles. Les mili­tantes veulent faire connaître leur situa­tion au grand public et au monde poli­tique. Elles demandent la recon­nais­sance par la régu­la­ri­sa­tion de leur tra­vail infor­mel et l’obtention d’un séjour légal via le tra­vail. La Ligue cherche à tis­ser des liens de soli­da­ri­té entre les tra­vailleuses domes­tiques dans le sens d’une recon­nais­sance du métier des soins aux per­sonnes et aux ménages.

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