On ne payera pas vos crises !

Syn­di­cats, militant.e.s éco­lo­giques et citoyen.ne.s ont mené une action com­mune d’oc­cu­pa­tion des sièges des 3 par­tis poli­tiques du gou­ver­ne­ment fédé­ral (PS, Eco­lo, et le MR) pour exi­ger des mesures fortes et durables pour répondre à la double crise de l’énergie et du climat.
Les participant.e.s à cette action tota­le­ment inédite ont deman­dés aux dirigeant.e.s des par­tis qu’ils écoutent les témoi­gnages de la réa­li­té à laquelle les gens sont confron­tés. Les façades des par­tis ont été recou­vertes de fac­tures d’énergie et des ban­nières ont été ins­tal­lées sur les­quelles on pou­vait lire « L’énergie au Peuple ! ». Les occupant.e.s ont aus­si teb­nus des assem­blées de dis­cus­sion sur la situa­tion, sur les reven­di­ca­tions et sur la suite à don­ner au mou­ve­ment. Cette action qui s’est s’inscrite dans une alliance entre les luttes à don­né nais­sance a une nou­velle coa­li­tion qui revendique :
  • Un pla­fon­ne­ment des prix de l’énergie à un niveau réel­le­ment acces­sible, impo­sé aux pro­duc­teurs et aux four­nis­seurs d’énergie par une réduc­tion des divi­dendes dis­tri­bués à leurs actionnaires.
  • La sor­tie du sec­teur éner­gé­tique de la logique de mar­ché et une ges­tion démo­cra­tique de l’énergie par la socia­li­sa­tion du secteur.
  • L’abrogation de la loi de blo­cage des salaires et le main­tien de l’indexation des salaires et des allocations
Alors que les occupant.e.s ont pu ren­con­trer David Leis­te­rh, pré­sident du MR Bruxel­lois et Jean-Marc Nol­let chez Eco­lo, Paul Magnette n’a pas dai­gné des­cendre de sa tour d’i­voire pour écou­ter le mes­sage des participant.e.s. Ce mépris de nos diri­giants poli­tiques et cette logique de pro­fit dans laquelle le sec­teur de l’éner­gie est englué laisse des mil­lions de per­sonnes dans la dèche !

Les règles du jeu n’ont pas chan­gé. Engie a fait plus de béné­fices l’an­née der­nière que pen­dant les quatre années précédentes…Le constat était clair avant l’ac­tion et l’est encore plus après : ils nous entendent (lors­qu’ils y sont obli­gés) mais ne nous écoutent pas. Nous devons nous orga­ni­ser pour leur mettre plus de pres­sion et ne plus leur lais­ser le choix.

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