Plusieurs collectifs grecs présents dans de nombreuses villes européennes ont décidé de coordonner leurs forces et d’organiser des actions au cours du weekend du 17 et 18 avril. Grec.que.s solidaires de #Belgique appelle ainsi à une action à #Bruxelles, au rond-point Schuman à 14h.
Dans le cadre de sa gestion de la double crise sanitaire et économique, le gouvernement grec de Nouvelle Démocratie manipule les médias dominants pour convaincre le peuple grec que « qui aime bien châtie bien ».
- Face aux déficiences flagrantes auxquelles le système de #santé a pendant des années été, et reste, confronté, le gouvernement Mitsotakis a gaspillé et gaspille encore toutes les occasions et le temps de prendre des mesures pour renforcer le secteur de la santé : en engageant du personnel hospitalier et en investissant pour du matériel logistique. Au lieu de cela, des travailleur.euse.s de la santé syndiqué.e.s, tels que Kostas Katarahias, Manos Skoufoglou et d’autres, sont intimidé.e.s et traité.e.s de façon autoritaire, alors qu’un “soin” particulier est réservé presque exclusivement au renforcement de la police grecque, tant au niveau des effectifs que des équipements coûteux.Les dépenses publiques pour le secteur de la santé suivent le chemin de l’ère des mémorandums, en diminution constante, tandis qu’avec la bénédiction de l’UE, les fonds destinés à la propagande (médias, réseaux sociaux), à la sécurité, à la défense et à l’armement augmentent. De plus, le gouvernement se montre particulièrement soucieux du remboursement anticipé du FMI. Et tout cela alors que les unités de soins intensifs des hôpitaux publics sont surchargées, que les unités de soins intensifs des hôpitaux privés ne sont pas réquisitionnées et que l’État grec choisit de financer des fêtes coûteuses pour le 200e anniversaire de la révolution grecque contre l’empire ottoman, en 1821.
- Dans le même temps, le #Parlement grec, où le parti conservateur bénéficie d’une large majorité, adopte des lois pour faire passer des contrats léonins, comme ceux de la mine d’or de Skouries et de la construction pharaonique prévue sur le site d’Elliniko (ancien aéroport d’#Athènes), adaptés aux intérêts spécifiques de certaines entreprises. Avec d’autres législations, comme celle du nouvel aménagement territorial, il condamne les espaces publics et l’#environnement naturel à une destruction irréparable, les laissant à la merci des appétits du “green business” de l’éolien et du “black business” de l’extraction des hydrocarbures. Par ailleurs, la privatisation d’espaces publics tels que les collines de Filopappos et de Strefis (Athènes) est encouragée.
- Cerise sur le gâteau, la puanteur des scandales sociaux et économiques avec la tolérance, voire la dissimulation, de personnalités et de forces politiques se répand de plus en plus fortement. Dans ce contexte, le gouvernement de Nouvelle Démocratie (ND), reprenant le bâton de la #répression de tous les gouvernements précédents, procède à un approfondissement qualitatif de l’intensité de la violence policière. Avec la soi-disant doctrine “loi et ordre” qui se manifeste par les interventions illimitées et illégales des forces de police, le gouvernement ND tente de faire taire dans l’œuf toutes les protestations et réactions sociales qui s’expriment en ce moment. Présente sur presque toutes les places, la police grecque mène une “répression des illégalités” féroce, alors que les fugitifs aubedoristes Nikos Pappas et Ioannis Lagos sont toujours en liberté. La succession continue et répétée d’incidents “isolés” de #violence policière brutale (allant jusqu’à la torture et au meurtre de jeunes) montre qu’il y a quelque chose de pourri au “royaume du Danemark” policier.Ces pratiques louches et illégales sont observées avec une telle fréquence, qu’elles conduisent presque à la certitude qu’elles ne sont pas seulement un choix opérationnel de la police, mais aussi un choix politique conscient du gouvernement ND. En outre, le ciblage public illégal et l’humiliation des victimes de violence policière par les députés du gouvernement sur la base de documents officieux montrent l’existence d’un plan politique organisé de la part du gouvernement #Mitsotakis. Le choix du Premier Ministre de discipliner la jeunesse s’exprime également par la création d’une police universitaire, qui rappelle l’infiltration policière dans les universités pendant la période avant la dictature des colonels, ainsi que d’autres moments noires de l’histoire du pays. L’augmentation de la répression est liée à une réduction simultanée des droits démocratiques collectifs par le gouvernement.
- Le gouvernement est en train de transformer le pays en un “régime bananier” de type occidental, en cédant les biens publics et en fondant son pouvoir principalement sur la répression.
- Le gouvernement grec doit cesser d’investir de manière criminelle dans la polarisation sociale, en se berçant de l’illusion que cela lui procurera des avantages électoraux, et prendre les mesures et décisions politiques et opérationnelles nécessaires pour que les phénomènes de violence policière et de répression croissants cessent immédiatement. Le peuple grec combatif imposera tôt ou tard, par sa lutte, la restriction de ces pratiques illégales et inacceptables. Les #mobilisations de #solidarité avec le peuple grec en lutte, qui s’organisent aux quatre coins de l’#Europe, représentent un soutien dans cette bataille.
Le #rassemblement se tiendra avec un respect des mesures sanitaires.
#StopPoliceBrutality #StopViolencesPolicières #πονάω #AllYouWantIsGreece #Greece #SOSDemocracyGR