Rassemblement paneuropéen : De l’argent pour la santé — pas pour la police !

17.04 2021 / 14h
Rond Point Schuman - Rond-Point Robert Schuman, 1040 Bruxelles, Belgique

Plu­sieurs col­lec­tifs grecs pré­sents dans de nom­breuses villes euro­péennes ont déci­dé de coor­don­ner leurs forces et d’or­ga­ni­ser des actions au cours du wee­kend du 17 et 18 avril. Grec.que.s soli­daires de #Bel­gique appelle ain­si à une action à #Bruxelles, au rond-point Schu­man à 14h.

Dans le cadre de sa ges­tion de la double crise sani­taire et éco­no­mique, le gou­ver­ne­ment grec de Nou­velle Démo­cra­tie mani­pule les médias domi­nants pour convaincre le peuple grec que « qui aime bien châ­tie bien ».

  • Face aux défi­ciences fla­grantes aux­quelles le sys­tème de #san­té a pen­dant des années été, et reste, confron­té, le gou­ver­ne­ment Mit­so­ta­kis a gas­pillé et gas­pille encore toutes les occa­sions et le temps de prendre des mesures pour ren­for­cer le sec­teur de la san­té : en enga­geant du per­son­nel hos­pi­ta­lier et en inves­tis­sant pour du maté­riel logis­tique. Au lieu de cela, des travailleur.euse.s de la san­té syndiqué.e.s, tels que Kostas Kata­ra­hias, Manos Skou­fo­glou et d’autres, sont intimidé.e.s et traité.e.s de façon auto­ri­taire, alors qu’un “soin” par­ti­cu­lier est réser­vé presque exclu­si­ve­ment au ren­for­ce­ment de la police grecque, tant au niveau des effec­tifs que des équi­pe­ments coûteux.Les dépenses publiques pour le sec­teur de la san­té suivent le che­min de l’ère des mémo­ran­dums, en dimi­nu­tion constante, tan­dis qu’a­vec la béné­dic­tion de l’UE, les fonds des­ti­nés à la pro­pa­gande (médias, réseaux sociaux), à la sécu­ri­té, à la défense et à l’ar­me­ment aug­mentent. De plus, le gou­ver­ne­ment se montre par­ti­cu­liè­re­ment sou­cieux du rem­bour­se­ment anti­ci­pé du FMI. Et tout cela alors que les uni­tés de soins inten­sifs des hôpi­taux publics sont sur­char­gées, que les uni­tés de soins inten­sifs des hôpi­taux pri­vés ne sont pas réqui­si­tion­nées et que l’É­tat grec choi­sit de finan­cer des fêtes coû­teuses pour le 200e anni­ver­saire de la révo­lu­tion grecque contre l’empire otto­man, en 1821.
  • Dans le même temps, le #Par­le­ment grec, où le par­ti conser­va­teur béné­fi­cie d’une large majo­ri­té, adopte des lois pour faire pas­ser des contrats léo­nins, comme ceux de la mine d’or de Skou­ries et de la construc­tion pha­rao­nique pré­vue sur le site d’Elliniko (ancien aéro­port d’#Athènes), adap­tés aux inté­rêts spé­ci­fiques de cer­taines entre­prises. Avec d’autres légis­la­tions, comme celle du nou­vel amé­na­ge­ment ter­ri­to­rial, il condamne les espaces publics et l’#environnement natu­rel à une des­truc­tion irré­pa­rable, les lais­sant à la mer­ci des appé­tits du “green busi­ness” de l’éo­lien et du “black busi­ness” de l’ex­trac­tion des hydro­car­bures. Par ailleurs, la pri­va­ti­sa­tion d’es­paces publics tels que les col­lines de Filo­pap­pos et de Stre­fis (Athènes) est encouragée.
  • Cerise sur le gâteau, la puan­teur des scan­dales sociaux et éco­no­miques avec la tolé­rance, voire la dis­si­mu­la­tion, de per­son­na­li­tés et de forces poli­tiques se répand de plus en plus for­te­ment. Dans ce contexte, le gou­ver­ne­ment de Nou­velle Démo­cra­tie (ND), repre­nant le bâton de la #répres­sion de tous les gou­ver­ne­ments pré­cé­dents, pro­cède à un appro­fon­dis­se­ment qua­li­ta­tif de l’in­ten­si­té de la vio­lence poli­cière. Avec la soi-disant doc­trine “loi et ordre” qui se mani­feste par les inter­ven­tions illi­mi­tées et illé­gales des forces de police, le gou­ver­ne­ment ND tente de faire taire dans l’œuf toutes les pro­tes­ta­tions et réac­tions sociales qui s’ex­priment en ce moment. Pré­sente sur presque toutes les places, la police grecque mène une “répres­sion des illé­ga­li­tés” féroce, alors que les fugi­tifs aube­do­ristes Nikos Pap­pas et Ioan­nis Lagos sont tou­jours en liber­té. La suc­ces­sion conti­nue et répé­tée d’in­ci­dents “iso­lés” de #vio­lence poli­cière bru­tale (allant jus­qu’à la tor­ture et au meurtre de jeunes) montre qu’il y a quelque chose de pour­ri au “royaume du Dane­mark” policier.Ces pra­tiques louches et illé­gales sont obser­vées avec une telle fré­quence, qu’elles conduisent presque à la cer­ti­tude qu’elles ne sont pas seule­ment un choix opé­ra­tion­nel de la police, mais aus­si un choix poli­tique conscient du gou­ver­ne­ment ND. En outre, le ciblage public illé­gal et l’humiliation des vic­times de vio­lence poli­cière par les dépu­tés du gou­ver­ne­ment sur la base de docu­ments offi­cieux montrent l’exis­tence d’un plan poli­tique orga­ni­sé de la part du gou­ver­ne­ment #Mit­so­ta­kis. Le choix du Pre­mier Ministre de dis­ci­pli­ner la jeu­nesse s’ex­prime éga­le­ment par la créa­tion d’une police uni­ver­si­taire, qui rap­pelle l’infiltration poli­cière dans les uni­ver­si­tés pen­dant la période avant la dic­ta­ture des colo­nels, ain­si que d’autres moments noires de l’histoire du pays. L’aug­men­ta­tion de la répres­sion est liée à une réduc­tion simul­ta­née des droits démo­cra­tiques col­lec­tifs par le gouvernement.
  • Le gou­ver­ne­ment est en train de trans­for­mer le pays en un “régime bana­nier” de type occi­den­tal, en cédant les biens publics et en fon­dant son pou­voir prin­ci­pa­le­ment sur la répression.
  • Le gou­ver­ne­ment grec doit ces­ser d’in­ves­tir de manière cri­mi­nelle dans la pola­ri­sa­tion sociale, en se ber­çant de l’illu­sion que cela lui pro­cu­re­ra des avan­tages élec­to­raux, et prendre les mesures et déci­sions poli­tiques et opé­ra­tion­nelles néces­saires pour que les phé­no­mènes de vio­lence poli­cière et de répres­sion crois­sants cessent immé­dia­te­ment. Le peuple grec com­ba­tif impo­se­ra tôt ou tard, par sa lutte, la res­tric­tion de ces pra­tiques illé­gales et inac­cep­tables. Les #mobi­li­sa­tions de #soli­da­ri­té avec le peuple grec en lutte, qui s’or­ga­nisent aux quatre coins de l’#Europe, repré­sentent un sou­tien dans cette bataille.

Le #ras­sem­ble­ment se tien­dra avec un res­pect des mesures sanitaires.
#Stop­Po­li­ce­Bru­ta­li­ty #Stop­Vio­len­ces­Po­li­cières #πονάω #AllYou­Wan­tIs­Greece #Greece #SOS­De­mo­cra­cy­GR