Arpentage – Gwenola Ricordeau « Pour elles toutes »

26.10 2022 / 18h00 - 21h00
Centre Librex - 66, rue Coenraets – 1060 Bruxelles.

INFOS PRATIQUES

* Quand ?
Le mer­cre­di 26 octobre 2022
* Quelle heure ? De 18 h à 21 h
* Où ? Au Centre Librex : 66 rue Coen­raets – 1060 Bruxelles
* PAF ? Gra­tuit. Apporte ce que tu veux à boire et/ou à manger
* Contact ? mfrancois@centrelibrex.be ou mborensztejn@liguedh.be

* Ins­crip­tions ? En rem­plis­sant le for­mu­laire que vous trou­ve­rez au bas de cette page :  http://centrelibrex.be/rendez-vous/26 – 10-22-arpentage-gwenola-ricordeau-pour-elles-toutes/

Max 15 per­sonnes ! => En cas d’annulation, mer­ci de nous le faire savoir dès que pos­sible afin que
nous puis­sions don­ner votre place à quelqu’un·e d’autre.

Une soi­rée consa­crée à la lec­ture collective.

Un arpen­tage c’est quoi ?
Une méthode de lec­ture col­lec­tive issue de la culture ouvrière (cercle ouvrier) puis réuti­li­sée pen­dant la seconde guerre mon­diale dans la résistance.

Concrè­te­ment ?
Nous cou­pe­rons le livre en autant de par­tie qu’il y a de participant.es (max 15 => ce qui fera envi­rons 10 – 15 pages à lire par per­sonne). Nous don­ne­rons une heure en solo pour que chacun.e puisse s’emparer de sa par­tie. Puis, nous revien­drons en grand groupe et chaque per­sonne pour­ra res­ti­tuer les deux ou trois idées phares (ou incom­prises) de la par­tie qu’elle aura lue ain­si que ce qu’elle aura envie de par­ta­ger dessus.

Gwe­no­la Ricordeau ?
Fémi­niste et mili­tante pour l’abolition du sys­tème pénal. Ori­gi­naire de France où elle a fait ses études et a débu­té sa car­rière aca­dé­mique, elle habite depuis 2017 en Cali­for­nie du Nord et elle est pro­fes­seure asso­ciée en jus­tice cri­mi­nelle à la Cali­for­nia State Uni­ver­si­ty, Chico.

Pour elles toutes ?
Les luttes fémi­nistes et les luttes pour l’abolition du sys­tème pénal et de la pri­son sont sou­vent pré­sen­tées comme anta­go­nistes. Le pré­sent ouvrage vise à délier ce nœud en explo­rant les formes de pro­tec­tion que les femmes peuvent (ou non) attendre du sys­tème pénal et en met­tant en lumière les manières dont celui-ci affecte leur exis­tence, qu’elles soient incar­cé­rées ou qu’elles aient des proches en prison.

* Le sys­tème pénal pro­tège-t-il les femmes ?
* Que fait-il aux femmes qui y sont confrontées ?
* Faut-il ins­crire les luttes fémi­nistes sur le ter­rain du droit ?

En répon­dant à ces ques­tions, Gwe­no­la Ricor­deau dénonce la fai­blesse de la pro­po­si­tion poli­tique des cou­rants fémi­nistes qui pro­meuvent des réponses pénales aux vio­lences contre les femmes. Cri­tique du « fémi­nisme car­cé­ral », elle plaide pour des formes d’autonomisation du sys­tème pénal.