Arpentage | Se défendre-une philosophie de la violence ELSA DORLIN

27.05 2023 / 10h30 - 16h30
Ligue des droits humains - 53 Boulevard Leopold II, 1080 Bruxelles

📌 INFOS PRATIQUESRetour ligne automatique
* Ins­crip­tions ? https://framaforms.org/arpentage-se-defendre-une...Retour ligne automatique

* Contact ? mborensztejn@liguedh.beRetour ligne automatique

* Apporte ce que tu veux à boire et/ou à man­ger. Auberge espa­gnole pour le temps de midiRetour ligne automatique

https://www.facebook.com/events/771262007964895/?ref=newsfeed


Max 15 per­sonnes ! => En cas d’annulation, mer­ci de me le faire savoir dès que pos­sible afin de don­ner ta place à quelqu’un·e d’autre.

📖 Un arpen­tage c’est quoi ?Retour ligne automatique
Une méthode de lec­ture col­lec­tive issue de la culture ouvrière.

Concrè­te­ment ?Retour ligne automatique
Une jour­née de lec­ture col­lec­tive. Le livre sera cou­pé en autant de par­ties que ce qu’il y a de participant.es. Il y aura un à deux temps de lec­ture indi­vi­duel afin que chacun.e puisse s’emparer de sa par­tie. Puis, un moment plus col­lec­tif à la fois de res­ti­tu­tion et de dis­cus­sion autour de l’ouvrage.

📖👊[ Se défendre — une phi­lo­so­phie de la vio­lence ]Retour ligne automatique
En 1685, le Code noir défen­dait ” aux esclaves de por­ter aucune arme offen­sive ni de gros bâtons ” sous peine de fouet. Au XIXe siècle, en Algé­rie, l’État colo­nial inter­di­sait les armes aux indi­gènes, tout en accor­dant aux colons le droit de s’armer. Aujourd’hui, cer­taines vies comptent si peu que l’on peut tirer dans le dos d’un ado­les­cent noir au pré­texte qu’il était ” mena­çant “.Retour ligne automatique
Une ligne de par­tage oppose his­to­ri­que­ment les corps ” dignes d’être défen­dus ” à ceux qui, désar­més ou ren­dus indé­fen­dables, sont lais­sés sans défense. Ce ” désar­me­ment ” orga­ni­sé des subal­ternes pose direc­te­ment, pour tout élan de libé­ra­tion, la ques­tion du recours à la vio­lence pour sa propre défense.Retour ligne automatique
Des résis­tances esclaves au ju-jit­su des suf­fra­gistes, de l’insurrection du ghet­to de Var­so­vie aux Black Pan­thers ou aux patrouilles queer, Elsa Dor­lin retrace une généa­lo­gie de l’autodéfense poli­tique. Sous l’histoire offi­cielle de la légi­time défense affleurent des ” éthiques mar­tiales de soi “, pra­tiques ense­ve­lies où le fait de se défendre en atta­quant appa­raît comme la condi­tion de pos­si­bi­li­té de sa sur­vie comme de son deve­nir poli­tique. Cette his­toire de la vio­lence éclaire la défi­ni­tion même de la sub­jec­ti­vi­té moderne, telle qu’elle est pen­sée dans et par les poli­tiques de sécu­ri­té contem­po­raines, et implique une relec­ture cri­tique de la phi­lo­so­phie poli­tique, où Hobbes et Locke côtoient Frantz Fanon, Michel Fou­cault, Mal­colm X, June Jor­dan ou Judith But­ler
.”