Quelles stratégies pour quelles situations ? Comment se complètent-elles ou se confrontent-elles ? Les luttes territoriales ont une longue histoire, et le cinéma les a souvent accompagnées : en témoignant, en dénonçant, en imaginant et parfois même en y prenant part. La manière dont ces luttes sont racontées – ou peut-être même influencées – par le cinéma peut, elle aussi, devenir une stratégie en soi.
Lors de ce festival du 13 au 16 mars, tu croiseras des films aux propositions cinématographiques très variées, qui proposent d’aller à la rencontre de militant·es dans toute leur diversité : des occupations et des squats bruxellois où s’expérimente le vivre-ensemble ; des paysan·nes d’un village japonais bloquant le projet d’un aéroport ; une bataille pour La Plaine à Marseille ; des enfants mêlant jeu et sabotage sur les chantiers des Marolles ou dans les banlieues parisiennes ; une radio pirate animée par les habitant·es de Couvin ; une solidarité sans faille entre les peuples autochtones du « Canada » et une résistance contre une base militaire, rythmée par des rituels sur une île de Corée du Sud.
Caillou est un premier petit jet, une invitation à explorer quelques-unes de ces stratégies, parmi tant d’autres, et à observer comment elles prennent vie à l’écran. Entre les projections, des ateliers et des tables rondes seront organisés pour échanger avec les acteur·rices bruxellois·es des luttes locales. En dialogue avec les films programmés, nous réfléchirons ensemble aux stratégies déployées et à celles qu’il reste à inventer.
Initiative collective avec la participation de nombreux·ses collectifs et individus : ZIN TV, Système D, Avila, Collective Tuba, La Jetée, Tetova Project 2025, Maison de Quartier Bonnevie.