Le Carnaval sauvage de Bruxelles aura lieu le samedi 19 mars.
Cette année, et pour la quatrième fois, nous célèbrerons la mort de l’hiver
et la 143ème année du Vieux Marché sur la place du Jeu de Balle,
être ensemble, faire la fête (et la poésie) dans la rue, avec des masques, du brol et du désordre, de la musique et de la joie.
Parce que nous sommes drôles, parce que nous sommes beaux, parce que nous sommes vivants, et pour se faire peur et crier et danser.
Bienvenue à toutes et tous !!!
Départ : samedi 19 mars, 15h, place du Jeu de Balle.
Arrivée : au même endroit dans la soirée, pour continuer la fête, et aussi pour faire le procès du Promoteur immobilier et de sa fidèle compagne la Bureaucratie.
Ateliers collectifs de fabrication de costumes :
on fabrique costumes et masques à partir de brols et de matériaux récupérés aux puces tous les mercredis (de février et début mars) jusqu’au Carnaval
au n°11 rue de Nancy, de 13h à 18h.
Bêtes et hommes sauvages, spectres ou buissons, architek ou pompiers volants bienvenus.
Et, pour tous ceux de la dernière minute : venez masqués, faites trois trous dans un vieux brol (deux pour les yeux, un pour la bouche) et c’est parti !
Vive le Printemps ! Vive le Carnaval ! Vive les Marolles !
Le 19 Mars, c’est le jour du carnaval sauvage de Bruxelles. C’est le dernier samedi avant l’équinoxe de printemps. Pour fêter la fin de l’hiver, le cortège des masques partira de la place du Jeu de Balle pour marcher dans la ville accompagnés de la clique des musiciens, puis reviendra sur la place pour faire la fête.
Nous organisons des ateliers collaboratifs pour qui veut se fabriquer un masque et un costume. A disposition : les matériaux glanés à la fin du marché, quelques outils, de la convivialité et des conseils.
A partir des personnages des traditions carnavalesques existantes, nous avons créé 3 groupes de masques :
• Les ours et hommes sauvages qui comprennent tout ce qui est en lien avec la nature, animaux, végétaux, etc. (les ours de sapins, de paille, les ours-chèvres, cerfs,…)
• Les spectres, qui sont les esprits des morts, les revenants, morts vivants, fantômes,…
• Les archétypes, représentants les modèles de la société (juge, policier, mariée, roi/reine, etc.).
Le carnaval c’est une institution populaire. Il a un rôle dans la société, la représentation du désordre, des puissances vitales, de la fête, valeurs sans lesquelles l’ordre social central est insupportable. Organiser un carnaval c’est célébrer ces valeurs.
Le carnaval c’est une tradition vielle de plusieurs milliers d’années, dans laquelle on s’inscrit. . C’est à nous. On y cherche nos idées, on y prend ce qui nous plaît et ce qui fait sens, pour le décaler et le rendre cohérent par rapport à notre mode de vie urbain.
Ce n’est pas innocent de notre part d’organiser ce carnaval dans les Marolles. C’est un quartier encore populaire de Bruxelles qui est soumis à de fortes pressions immobilières, financières et politiques qui nous préparent une ville dans laquelle on ne se reconnaît pas.
Chaque année, nous emmenons et brûlons les zombies du promoteur et sa fidèle compagne, enterrés lors de la bataille de Marolles en 1969, mais apparement loin d’être tout à fait morts…
Organiser ce carnaval c’est dire en ce lieu : nous sommes drôles, nous sommes beaux, nous sommes vivants et nous ne sommes pas dupes, nous contestons vos valeurs. Vous êtes le centre, nous sommes la marge.
Pour contacter la Société du Carnaval sauvage : carnavalsauvage@bruxxel.org