Dans le cadre du #GMD2019 (Génocide Mémorial Day), Bruxelles Panthères organise une conférence sur ” Ce que la Belgique doit au Kongo “.
Au cours des derniers mois sont multipliées les demandes de rapatriement des restes humain ainsi que la restitution définitive des objets pillés pendant la période coloniale.
Avec :
Sandew Hira est le coordinateur du réseau décolonial international (DIN) et le directeur de l’International Institute for Scientific Research (IISR)
Véronique Clette-Gakuba, chercheuse à l’ULB
Toma Muteba Luntumbue, historien de l’art
Martin Vander Elst, chercheur au Laboratoire d’Anthropologie Prospective (UCL)
A propos du Génocide Mémorial Day :
Cet événement a débuté en Janvier 2010 avec la convergence de deux idées.
La première nécessité était de contrer l’idée que certains génocides sont plus exclusifs que d’autres et donc dignes d’une plus grande attention.
La deuxième nécessité est que ce ne serait pas seulement un souvenir théorique, mais commencer à identifier les pratiques génocidaires actuelles en vue de les arrêter.
La philosophie de ce projet rejette l’idée qu’il y a une hiérarchie des victimes en fonction de leur origine. Nous voulons tenir les gens responsables dans le cadre de GMD en mettant en évidence les personnes et les structures de pouvoir qui ont commis des génocides ou des actes de génocide et nous voulons honorer la mémoire les victimes de ces génocides et actes de génocide qui ont perdu leur vie.
L’initiative est britannique, mais elle se déroule au même moment à Amsterdam, Londres, Paris et cette année à Bruxelles.
Cette journée est appelée à se pérenniser pour que reste vive la mémoire des crimes et génocides coloniaux, de la traite négrière et de l’esclavage et pour que ces crimes occultés et perpétrés par les « nations civilisées » soient pleinement reconnus et assumés par l’ensemble des gouvernants et des peuples européens.
source : facebook