Le troisième “Café politique” aura pour thème “Les Enjeux sur la politique migratoire, la politique d’asile et le droit des étrangers”.
À l’heure où Maggie De Block, secrétaire d’État à l’Asile et la Migration, à l’Intégration sociale et à la Lutte contre la pauvreté, dont on sait les ravages causés par sa politique d’asile, bat tous les records de popularité en Flandre et est loin d’être impopulaire en Wallonie et à Bruxelles, notamment auprès des électeurs du MR, Il est essentiel de nous pencher sur les enjeux des élections du 25 mai concernant la politique migratoire, la politique d’asile et les droits des étrangers qui pourraient être menées par le prochain gouvernement et qui nous font craindre le pire.
Les invités seront Fred Mawet, directrice du Ciré, et Henri Goldman, rédacteur en chef de “Politique”, ancien collaborateur du Centre pour l’égalité des chances et cofondateur de Tayush.
Rendez-vous le mardi 11 mars à 20h !
Chaque deuxième mardi du mois, de janvier à mai un « café politique » pour éclairer les enjeux de « la mère de toutes les élections »
Sous le joyeux titre « Café Politique », Points critiques (mensuel de l’UPJB) et Politique (revue de débats) s’associent pour vous proposer, d’ici les élections de mai 2014, une série de cinq rencontres mensuelles destinées à éclairer les enjeux de cette triple échéance électorale.
Pourquoi « Café Politique » ? Parce qu’il s’agit de rencontres conviviales et interactives autour d’un café et d’un ou plusieurs invités de référence. Ceux-ci apporteront des éléments de réflexion et de débat à propos de la situation politique, économique et sociale et de la crise des valeurs, dans l’Union européenne, dans la Belgique fédérale ou dans les régions et communautés.
Inutile de souligner le caractère crucial de la triple échéance électorale de mai 2014 : par un hasard ironique, elle se déroule exactement 100 ans après le déclenchement de la guerre de 14 – 18 et les bouleversements qu’elle risque d’entraîner pourraient être dignes de figurer dans les livres d’histoire. Il ne s’agit ni plus ni moins que de l’avenir de notre modèle de société. Des courants populistes (en-dehors ou même à l’intérieur des partis dits démocratiques) se préparent un peu partout à récolter illégitimement les fruits de la colère légitime des citoyens. C’est d’autant plus paradoxal que le capitalisme financier apparaît aujourd’hui plus que jamais dans sa vérité foncière : un système qui broie l’humanité et détruit la nature afin qu’une caste toujours plus puissante de prédateurs accumule toujours davantage de richesse.
Au niveau de l’Union européenne, un choix tragique s’impose entre le modèle monétariste promu principalement par l’Allemagne de Merkel (du moins jusqu’ici) et des alternatives encore balbutiantes qui allieraient développement durable et préservation des solidarités. L’élection du Parlement européen, telle qu’elle est organisée, permettra-t-elle de dégager une option claire, en dépit des obstacles institutionnels et des contradictions entre intérêts particuliers ? Au niveau de la Belgique fédérale, c’est la survie d’un État et le mode de fonctionnement de la société qui sont en jeu, car derrière les rodomontades nationalistes de la NV‑A se dissimule (sans beaucoup de précautions) le projet d’une coalition néolibérale dont le programme aggraverait toutes les tares de la société de marché : réduction des acquis sociaux, cadeaux aux entreprises, musèlement de la pensée dissidente et répression des plus démunis. Dans nos régions et notre communauté, c’est la mise en ouvre de l’autonomie financière inscrite dans la 6e réforme de l’État qui suscite le plus d’inquiétudes. La question qui se pose ici, c’est : les institutions fédérées pourront-elles faire face aux trois défis en « e » qui les attendent – emploi, éducation, environnement – sans accroître les inégalités et sans en créer d’autres ?
Les « Cafés Politiques » de Points Critiques et de Politique auront lieu le deuxième mardi de chaque mois (de janvier à mai), de 20h à 22h, dans la maison de l’UPJB, rue de la Victoire 61 à 1060 Saint-Gilles.