Cette année, les citoyens de ces deux pays voteront pour élire leurs nouveaux présidents. Pourtant, récemment, des coups d’État « institutionnels » — orchestrés par les Parlements et la Cour Suprême — ont évincé des présidents démocratiquement élus (en 2009 pour le Honduras et en 2012 pour le Paraguay). Évincés pour avoir mené des politiques dans l’intérêt des citoyens…
Que peuvent vraiment espérer les peuples de ces élections ? Quel est l’état des forces qui ont porté au pouvoir ces présidents déchus ? Quel est le rapport qu’entretiennent ces mêmes forces avec le processus électoral et les institutions « démocratiques » dominées par les oligarchies nationales ?
Autant de questions auxquelles nous essaierons d’apporter un éclairage avec Gustavo Zaracho, paraguayen, membre du Collectif Paraguay en France, et Karen Bahr, hondurienne, chercheuse au Centre d’études du développement, UCL.