Beaucoup d’entre nous ont entendu parler de Carlotta Rackete en Méditerranée, Cédric Hérou en France, Lisa Bozia en Suisse, Zakia et Walid en Belgique. Le délit de solidarité (ou criminalisation de la solidarité) s’est glissé haut dans l’agenda médiatique et politique ces dernières années.
Mais saviez-vous que des dizaines d’autres poursuites et arrestations y compris des détentions de personnes migrantes pour des motifs similaires continuent inlassablement en Europe, et en particulier en Belgique ?
Le collectif SINAC s’est donné pour but de dénoncer la criminalisation de la solidarité, y compris celle des migrant.e.s entre elles et eux, souvent requalifiée en “trafic d’êtres humains”.
Un an après le procès dit “de la solidarité” dans lequel 12 personnes étaient poursuivies pour trafic d’êtres humains et participation à une organisation criminelle, et à 4 mois du suivant en appel, un grand nombre de migrant.e.s ont été “jugé.e.s” et incarcéré.e.s dans un silence assourdissant.
Parce que nous considérons que face à la violence de l’État le silence est inacceptable, parce que nous dénonçons la stratégie de criminalisation des personnes migrantes de passage dans nos pays, parce qu’à l’invisibilité de la répression doit répondre l’intensification de la lutte, nous vous invitons à une soirée-débat pour discuter de la criminalisation de la solidarité au-delà des cas les plus médiatisés et plus particulièrement à l’encontre des migrants en passage.
Au programme : Témoignages, Analyse juridique et politique, Musique, Lecture et Buffet.
Avec notamment François Gemenne et Diletta Tatti, chercheur.e.s en science politique et droit, et Hamri, musicien.
La soirée est proposée à prix libre, la recette servira à couvrir les cachets des artistes et frais d’organisation
et éventuelles futurs dépenses liées aux actions de sensibilisation.
En partenariat avec Collectatif (groupe de personnes dont l’objectif est de créer un système de solidarité horizontale en mettant en place une structure de récupération de nourriture)