Etats Généraux du Secteur Artistique sur FB
Cet évènement est reporté régulièrement depuis sa création car nous attendons un rendez-vous avec la nouvelle ministre ( sur base du document de Mai 2014 que je joins à ce message pour ceux qui ne l’avait pas lu à l’époque).
Mais ne vous inquiétez pas, ce temps est mis à profit, le secteur s’organise et prépare des propositions concrètes pour la ministre. D’ici peu vous serez sollicités et informés…
D’ici là, la lutte continue !
POURQUOI NOUS SOUHAITONS LA TENUE DE NOUVEAUX ETATS GENERAUX DU SECTEUR ARTISTIQUE.
En novembre/décembre 2012, nous, ConseilDead, étions né par accident lors de la crise visant les aides à la création dans le spectacle vivant. Le “combat de pauvres”. Notre lettre à la Ministre Laanan fut signée par près de 12500 personnes et une partie de nos revendications furent entendues. Nous n’avions pourtant pas parlé alors de “succès”, mais plutôt “d’une petite victoire” à l’intérieur d’un contexte incertain dont nous pressentions les dangers à venir.
ETAT DES LIEUX
Aujourd’hui, en effet, le bateau prend l’eau. Mais la coque est attaquée, non plus de manière flagrante en un seul point qui saute aux yeux de tous, mais en plusieurs qui, simultanément, menacent de faire couler le navire. Non-indexations diverses, droits d’auteurs menacés, accès rendu quasi impossible aux allocations de chômage, contrôles exagérés de l’Onem, lieux en péril, diminutions et suppressions d’aides de toutes parts, etc…
Les causes du mal deviennent plus complexes à discerner et on ne sait plus très bien par quoi commencer, de peur d’aggraver encore plus une situation fragile.
Le cabinet Laanan qui nous avait écouté à l’époque, campe sur une position de statu quo. Son parti pris : laisser le ou la prochain(e) ministre trouver ses solutions pour résoudre la situation.
Parallèlement, depuis plus d’un an, des spécialistes et des administratifs interprètent des textes de lois. Des rumeurs se répandent, sont confirmées ou infirmées. Ainsi de suite, de jour en jour, une rumeur chassant l’autre… De nouvelles interprétations, de nouveaux textes… Mais dans cette confusion personne n’impose sa voix : on attend que l’Onem se prononce.
Le paysage se présente donc comme ça : du côté Fédération Wallonie-Bruxelles, on attend le prochain ministre de la Culture pour agir et du côté fédéral, c’est la menace qui plane sur le chômage des artistes.
REFINANCER LA CULTURE
Par ces temps de campagne, la question artistique est très peu abordée par les partis. Quelques débats, généralement organisés par le secteur lui-même, par-ci, par-là, nous rappellent un vague intérêt des politiques pour nos voix, mais rien de très éloquent.
Le point commun de tous les discours est de nous prévenir d’une impossibilité du refinancement du secteur.
Il est même assez clairement sous-entendu que cette requête est puérile. Pourtant, si on y réfléchit bien, refinancer la culture peut prendre plusieurs formes.
Celle qui consisterait à ré-indexer des montants qui ne le sont pas (pour certains comme les aides à la création depuis 2000).
Celle qui serait de créer des ponts, de collaborer davantage avec d’autres secteurs (l’éducation permanente, l’égalité des chances, la jeunesse et les sports, par exemple) dont de nombreuses missions sont communes avec les nôtres.
Enfin, celle d’une réorganisation au sein même du budget culturel pour favoriser les priorités, fondamentales à nos yeux, que sont l’emploi artistique et l’indépendance des créateurs.
Généralement, dans ces débats pré-électoraux, on ré-interroge, mais furtivement, la répartition des enveloppes, puis on évoque du bout des lèvres la possibilité d’ouverture des réseaux de diffusion.
On parle notamment d’inciter, à l’image des néerlandophones, les centres culturels à programmer davantage de productions issues de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Et il est d’ailleurs appréciable que le récent décret sur les centres culturels engage ces opérateurs à inclure plus conséquemment dans leur programmation des auteurs, des artistes et des spectacles bénéficiant d’un soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
ENSUITE, ON PARLE DES ÉCOLES D’ART.
Question évidemment cruciale pour l’avenir de la Culture. Nous sommes alors surpris de voir que la majorité des intervenants regrette qu’il y ait autant d’écoles car « Il n’y a pas suffisamment de débouchés par rapport au nombre d’élèves qui sortent tous les ans. »
C’est faux ! Si les étudiants des secteurs artistiques ne trouvent pas forcément de travail dans la Culture, ils occupent fréquemment des postes importants par la suite dans d’autres domaines, car les compétences acquises dans les métiers de la création sont appréciées sur le marché de l’emploi. Nous vivons une époque où l’on change fréquemment de secteur d’activité. Les études ne sont jamais du temps perdu. Ce qu’il est important de souligner, c’est qu’il y a une forte demande des jeunes pour ces formations et que la jeunesse a envie d’Art. Et si la jeunesse tend vers l’Art, il y a de grandes chances pour que la société de demain y tende aussi.
VIENT ENSUITE LA QUESTION DU RENOUVELLEMENT DES MODÈLES ÉCONOMIQUES ET DES SYSTÈMES DE MÉDIATION.
Le contexte actuel, dit « de crise », devrait voir apparaître de nouveaux fonctionnements basés sur la mutualisation des moyens et des compétences. Mais rien n’est mis en place pour réellement encourager ce genre de pratiques. Les méthodes de communication, de diffusion et de travail sur les publics, notamment dans les petites et moyennes structures, pourraient faire l’objet de nouveaux modes de fonctionnement, plus “raccords” avec le contexte actuel. Mais rares sont les propositions sérieuses qui vont dans ce sens.
CE QUI EST REGRETTABLE, C’EST QUE LA QUESTION, SI IMPORTANTE À NOS YEUX, DE L’INDÉPENDANCE DES CRÉATEURS ET DES PETITES STRUCTURES DE PRODUCTION (CELLES QUI EMPLOIENT LE PLUS GRAND NOMBRE D’ARTISTES EN BELGIQUE) SOIT SI PEU ABORDÉE DANS CES DÉBATS.
Vu de l’étranger, la Belgique donne l’image d’un pays dont la particularité est de permettre des alternatives singulières et novatrices, où l’art et la créativité au sens large foisonnent.
Pour cette raison, des jeunes de l’Europe entière viennent étudier ou s’installer ici. Pour eux, la Belgique est synonyme de vie artistique intense et variée.
Paradoxalement, notre schéma de politique culturelle continue à se penser et à se déployer sur le modèle des grosses structures, de leurs missions et de leurs cahiers des charges.
Or le maintien de ce fonctionnement se fait au détriment de la « part artistique ». Pour rappel : les frais de fonctionnement des théâtres (petits et gros) ainsi que les salaires de leurs employés permanents augmentent au rythme des prix du coût de la vie et, dès lors, le seul poste compressible sur ces budgets est ce que l’on appelle « la part artistique » (la part du budget destinée à financer et produire des spectacles). Celle-ci se réduit progressivement à peau de chagrin, car ce phénomène se reconduit d’année en année. Et il faut savoir que continuer à réduire cette enveloppe destinée à la création, qui finance la quasi totalité des emplois intermittents, c’est pratiquer une forme de licenciement par anticipation de la majorité des artistes et techniciens qui travaillent projet par projet.
Mais de cela on n’entend peu parler.
LES DÉBATS, PAR CONTRE, VERSENT TRÈS VITE SUR L’OBSESSION DU MOMENT : LE FAMEUX « STATUT SOCIAL DES ARTISTES ».
Et… c’est normal.
C’est logique.
C’est légitime.
C’est compréhensible.
La réforme actuelle et son interprétation viennent taper à un endroit qui fait mal. Le système d’indemnité de chômage pour les emplois intermittents, ici en Belgique, vient combler un vide. Le vide laissé par le manque d’argent public qui serait nécessaire pour rémunérer intégralement la totalité du travail accompli par les artistes et techniciens (toutes les phases d’écriture, de répétitions, de préparation, de post production etc…).
Tout le système se base donc sur une combinaison entre des indemnités de chômage et de maigres rémunérations. En gros, un système D qui place le travail artistique à une frontière incertaine entre bénévolat et travail au noir.
Sans hypocrisie, combien de spectacles sont-ils créés en rétribuant au tarif minimum syndical l’intégralité des heures œuvrées nécessaires à leur réalisation ?
Et comment évolue cette réalité face à la réduction des aides aux projets et de la part artistique des théâtres ?
Non seulement le politique ne répond pas à ces urgences, mais on assiste au contraire à un durcissement des conditions d’embauche (via les conventions collectives), accompagné de complications pour l’accès au chômage intermittent (qui dans les faits rendent quasi impossible l’entrée des jeunes dans la profession).
Combinées à l’absence de refinancement de l’emploi artistique, de telles mesures sont tout bonnement une agression contre le secteur sous la forme d’un licenciement massif de milliers d’artistes et techniciens.
Avant de toucher à notre chômage il faudrait commencer par travailler à la valorisation de nos emplois ! Car ce n’est pas en créant une masse de précaires supplémentaires qui sortiront du dispositif actuel pour aller vers les CPAS que les problèmes économiques du pays se résoudront et que ces personnes travailleront à la « grandeur » de la culture en Belgique.
Car, malgré tous ses défauts, ce système de cotisations maintient, via une solidarité sociale modeste, toute une tranche de la population en activité, même si, il faut le déplorer, c’est en vivant aux limites du seuil de pauvreté.
Aujourd’hui, même cet équilibre précaire est menacé et voilà pourquoi le sujet envahit toutes les discussions.
Et… c’est normal.
C’est logique.
C’est légitime.
C’est compréhensible.
TOUS LES JOURS UNE NOUVELLE INFORMATION (FONDÉE OU PAS) CONCERNANT UNE ÉVENTUELLE INTERPRÉTATION DES DÉCRETS PAR L’ONEM ATTIRE L’ATTENTION.
Le chômage est au centre de toutes les discussions et passe pour l’élément fondateur de toute l’économie culturelle. Une rumeur succède à l’autre, on tente d’établir sa véracité. Un climat d’incertitude et un sentiment de dépréciation du futur s’installent, plongeant de nombreuses personnes dans un isolement profond.
Si un tel climat malsain persiste, les créateurs et techniciens, inquiets, ne penseront plus qu’en termes de chômage, de survie et non plus en termes de travail, de projet ou d’avenir. Et c’est cette obsession bien légitime du maintien du statut social qui fausse les débats et fait que les propositions d’alternatives concernant le travail ne sont toujours pas à l’ordre du jour.
CE QU’IL NOUS FAUT ABORDER FRONTALEMENT, C’EST ÇA : LA QUESTION DE L’EMPLOI ARTISTIQUE.
Car elle est essentielle. Elle devrait même être au centre du débat.
Un artiste n’est pas un inactif. Un artiste n’est pas par définition un chômeur. Nous voulons travailler !
De tous côtés, des études montrent que le secteur culturel est un secteur économiquement fort. Il ne s’agit donc pas de maintenir une misérable activité marginale et désuète. Il s’agit de renforcer et de pérenniser un secteur en plein essor dans une société où tout le monde sait depuis longtemps que le non-marchand est porteur d’avenir.
Qu’on nous permette en outre cette réflexion : même si ce secteur était une charge pour la société — ce qui, redisons-le, n’est pas le cas — il faudrait le soutenir malgré tout, au même titre que l’éducation, car il fait partie de ce qui nous déplace, nous fait bouger, nous fait avancer ; il ne limite pas l’humanité à une espèce assignée à sa simple survie.
« L’Art c’est ce qui rend la vie plus intéressante que l’Art » comme disait l’autre. Une société qui chercherait à s’en passer ou à s’en délester serait tout simplement une société malade, sans projet, sans ambition.
LE RAPPORT DE FORCE
La situation précaire des artistes n’est pas seulement le fait de mesures contraignantes au niveau du régime de chômage. Elle est déjà à l’œuvre à l’intérieur même du secteur et de ses dynamiques.
Il y a un grave problème de dépendance des créateurs vis-à-vis des opérateurs qui détiennent l’ensemble des leviers de production et ont la mainmise sur la chaîne de production de A à Z (de la pré-production jusqu’à la diffusion).
De cette dépendance des créateurs, qui portent les projets, découle aussi celle des techniciens, interprètes et intervenants divers.
Il faut trouver des solutions pour garantir du travail pour toutes ces personnes engagées en contrat à durée déterminée (CDD) qui forment l’essentiel de l’emploi dans le secteur. Elles sont au cœur même de la création. Et si on y regarde de plus près, on comprend bien que l’ensemble des emplois en CDI, les emplois permanents des structures (administratifs, techniciens et autres), dépend directement de la présence passagère de tous ces travailleurs intermittents.
C’est pourquoi ces CDD devraient, selon nous, être plus largement représentés dans les conseils d’administrations et les différentes commissions décisionnaires. Ils sont une force capable d’amener une vision complémentaire, accompagnée d’une expérience concrète de la pratique artistique. Il faut arrêter d’infantiliser artistes et techniciens.
Mieux que quiconque nous savons gérer des budgets de crises et prendre des décisions dans des contextes difficiles.
Si on veut que le milieu soit opérant et que les décisions aillent dans le bon sens, que les budgets soient plus justement utilisés, il faut que les acteurs de terrain, ceux qui connaissent la réalité de la précarité (et de la tentation du travail au noir) participent aux prises de décision.
Mais pour l’heure, les discussions auxquelles nous assistons en général n’ont tendance qu’à formuler et reformuler un même état des lieux du secteur culturel et finissent par sombrer dans un constat déprimant, une analyse fataliste de la situation.
CET ÉTAT DES LIEUX EST BIEN CONNU ET IL SERA NÉCESSAIRE COMME POINT DE DÉPART DANS LA TENUE D’ÉTATS GÉNÉRAUX DU SECTEUR ARTISTIQUE OUVERTS À TOUS.
Mais il faudrait à présent que l’ensemble des acteurs concernés, puisse débattre, prendre le temps de formuler des propositions concrètes pour avancer et faire exister une nouvelle parole au sein du paysage : celle qui met en avant la question de l’emploi artistique et de l’indépendance des créateurs.
Il faudrait entreprendre cette démarche pour améliorer les conditions d’emploi avant d’en arriver à cette possible hécatombe : celle de théâtres en ordre de marche mais sans artistes.
Il faudrait défendre nos métiers aujourd’hui précaires, pour développer l’effervescence et la variété de la création artistique en Belgique.
Car ce qui compte aussi et, avant tout, c’est ça : la qualité de nos créations. Et, contrairement à certains préjugés romantiques, ce n’est pas la pauvreté qui fait la qualité des œuvres mais un climat ambiant propice et éclairé.
C’EST POURQUOI NOUS SOUHAITONS LA TENUE DE NOUVEAUX ETATS GÉNÉRAUX DU SECTEUR ARTISTIQUE, AVANT QUE LES FUTURS MINISTRES NE PRENNENT LES MESURES QUI INFLUENCERONT LES CINQ ANNÉES QUI SUIVRONT.
Au niveau du théâtre, il faudrait définir ces priorités avant de prendre ces décisions étant donné que la législature actuelle en laisse la possibilité en ne statuant pas sur les avis du Conseil de l’Art Dramatique (C.A.D.) concernant les contrats-programmes des opérateurs de l’ensemble du secteur.
Dix ans se sont écoulés depuis les derniers états généraux de 2004 – 2005 (dont les conclusions sont consultables ici( http://www.fadilalaanan.net/downloads/pdf/PrioritesCulture.pdf)
Un gros travail a été fait mais il faut réadapter le système au contexte actuel.
Comment les curseurs se sont-ils déplacés depuis 10 ans ?
Dans quels cas est-on allé dans le bon sens ? Dans quels cas a‑t-on régressé ?
Il y a une quantité de questions à se reposer.
UN DES PRINCIPAUX LEITMOTIVS DE L’ÉPOQUE ÉTAIT DE « REMETTRE L’ARTISTE AU CENTRE ».
Or il y a, selon nous, nécessité à revoir la place de l’artiste aujourd’hui et, nous rajouterons, du technicien, notamment dans la répartition des enveloppes budgétaires.
Dans le cas du spectacle vivant, se reposer la question de la part attribuée aux contrats-programmes, aux conventions et à l’aide aux projets. Ceci en fonction notamment de la quantité d’emploi et de la production artistique qu’ils engendrent.
Sans entrer dans le détail, il est particulièrement notable que sur les 40 millions de l’enveloppe consacrée au théâtre, seulement environ 1 million soit destiné à l’aide aux projets !
Il faudrait aussi dénoncer l’absurdité de certaines fausses solutions, comme les financement alternatifs (crowdfunding etc…), qui ne sont que des coquilles vides, hypocrites, si elles ne sont pas accompagnées d’une politique de soutien et d’encadrement (comme c’est en partie le cas pour le mécénat d’entreprise et le tax shelter dans d’autres secteurs).
Cela ne pourrait mener qu’à deux types de fonctionnements : une entraide entre chômeurs (qui financent le projet de leurs copains à coup de 5 euros) ou une généralisation d’un art financé par les réseaux familiaux (ce qui nous replongerait dans une tradition élitiste d’avant le vingtième siècle !).
Il faut, selon nous, que les artistes participent aux débats sur la diffusion, en collaboration avec les centres culturels, pour définir des quotas de diffusion pour la création aidée par la FWB via les aides aux projets (comme, par exemple, c’est le cas pour la coproduction dans certains contrats-programmes de théâtre).
Il faut, selon nous, en finir avec des discours faciles selon lesquels la frilosité de certaines programmations repose sur la frilosité supposée du public, le fameux : “ce n’est pas pour mon public”.
Il faut déconstruire ce présupposé démagogique car il implique une déconsidération du spectateur, où l’on ne cherche à lui présenter que ce qu’il connaît déjà. Il faut travailler à la différence pour éviter un devenir superficiel de l’art.
L’art pour tous, oui, mais sans forcément mettre la barre de plus en plus bas.
Il faut aussi, selon nous, globalement repenser et réformer les conseils d’avis : missions, compositions, méthodologie, calendrier, critères.
Nous souhaitons que ces questions, et bien d’autres, puissent être remises à l’ordre du jour. Pour l’heure, nous n’irons pas plus avant dans le détail. Mais nous appelons de nos vœux la tenue de débats approfondis.
Il est temps de ré-insuffler de la vie dans un système qui menace de se déliter, afin de remettre le travail de l’artiste au centre.
VOILA POURQUOI NOUS SOUHAITONS, AVEC D’AUTRES, LA TENUE DE NOUVEAUX ETATS GENERAUX DU SECTEUR ARTISTIQUE.
Stéphane Arcas, Cécile Chèvre, Antoine Laubin, Denis Laujol, Nicolas Luçon, Claude Schmitz, Vincent Sornaga et Arnaud timmermans.
COME-BACK DE PAUVRES ! Face aux attaques infligées à leurs emplois comme à leur sécurité sociale, et donc à la qualité et à l’indépendance des créations artistiques, les différentes…
https://www.lapetition.be/en-ligne/Come-back-de-pauvres-14440.html