Femmes en mouvement en Amérique latine, dans la Caraïbe et en Europe

06.11 2020 /
Évènement en ligne
Série de 3 webi­naires sous la coor­di­na­tion scien­ti­fique de Lis­sell Qui­roz (CY Cer­gy Paris Université)
En par­te­na­riat avec le Minis­tère de l’Europe et des affaires étran­gères (MEAE), l’A­gence Fran­çaise de Déve­lop­pe­ment (AFD) et la Fon­da­tion Europe-Amé­rique latine (EU-LAC)
Évé­ne­ment réa­li­sé dans le cadre de la semaine de l’A­mé­rique latine et des Caraïbes 2020
Ins­crip­tion obli­ga­toire (lien à venir)
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PRÉSENTATION
His­to­ri­que­ment, les femmes ont tou­jours été des moteurs de la poli­tique et l’économie des socié­tés dans les Amé­riques latines et des Caraïbes. Loin d’être des êtres dociles et sou­mis, elles ont pu déve­lop­per leur capa­ci­té d’agir voire pour cer­taines un empo­werment cer­tain. Cette série de trois webi­naires se pro­pose d’analyser com­ment s’est effec­tué ce pro­ces­sus dans une pers­pec­tive com­pa­ra­tive avec l’Europe à tra­vers trois volets. Le pre­mier envi­sage les dif­fé­rentes formes d’organisation au fémi­nin en pré­sen­tant des par­cours divers tant dans l’espace géo­gra­phique que social des participant·es (le monde poli­tique, de l’économie, de l’entreprise, des associations).
En deuxième lieu, l’événement s’intéressera à la ville comme espace vécu par les femmes qui, loin d’être confi­nées à l’espace domes­tique, sortent et y cir­culent quo­ti­dien­ne­ment. Or les espaces urbains, ima­gi­nés et construits par des hommes, ne tiennent pas compte des besoins spé­ci­fiques des femmes et par­ti­cipent de ce fait à per­pé­tuer la domi­na­tion mas­cu­line. Le deuxième webi­naire pré­sen­te­ra des pro­po­si­tions et des actions urba­nis­tiques nova­trices qui rompent avec l’androcentrisme des villes tant en Europe que dans les Amé­riques latines et les Caraïbes.
Le troi­sième volet de la série s’attachera à étu­dier un aspect cen­tral des mobi­li­sa­tions fémi­nistes de ces der­nières décen­nies, à savoir la vio­lence contre les femmes en envi­sa­geant les actions des femmes et des pou­voirs publics pour lut­ter contre ce fléau. En effet, le sous-conti­nent amé­ri­cain s’est trou­vé immer­gé dans une période de vio­lence exa­cer­bée dans la seconde moi­tié du XXe siècle dans le cadre de conflits armés, de dic­ta­tures et de régimes auto­ri­taires. Les femmes, pré­sentes dans les mou­ve­ments sociaux et en pre­mière ligne dans la défense de leurs ter­ri­toires et de leurs com­mu­nau­tés, ont été les cibles pri­vi­lé­giées de cette vio­lence machiste et patriar­cale. Dans ce contexte, la mobi­li­sa­tion des orga­ni­sa­tions fémi­nistes ont per­mis de mettre à l’ordre du jour la lutte contre la vio­lence faite aux femmes. Ce mou­ve­ment a por­té ses fruits et les légis­la­tions lati­no-amé­ri­caines contemplent désor­mais les concepts de fémi­ni­cide et de vio­lence de genre.
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PROGRAMME
Ven­dre­di 6 novembre
15h-16h — Séance inaugurale
16h-18h — Séance 1 : “S’organiser au féminin”
Res­pon­sable scien­ti­fique : Lis­sell Qui­roz (CY Cer­gy Paris Université)
Ven­dre­di 13 novembre
16h-18h — Séance 2 : “Genre, urba­nisme et poli­tiques publiques”
Res­pon­sable scien­ti­fique : Dia­na Bur­gos-Vigna (Uni­ver­si­té Paris Nanterre)
Ven­dre­di 27 novembre
16h-18h — Séance 3 : “Les vio­lences envers les femmes : du constat à l’action”
Res­pon­sable scien­ti­fique : Anne-Claire Sanz-Gavillon (Uni­ver­si­té de Rouen Normandie)