Séance Mensuelle : “Howard Zinn, Une histoire populaire américaine” Organisé par Le Festival du cinéma d’ATTAC Bruxelles
jeudi 26 novembre à 20h Galerie du Centre 57 (rue des Fripiers), 1000 Bruxelles
…Le Cinéma d’ATTAC repart…à l’ “Aventure”!…
Nous avons le plaisir de vous annoncer que quatre ans après avoir quitté l’Arenberg, Le Cinéma d’Attac revient !
Avec ses séances mensuelles, et ses « avant-première » stimulantes, généreuses et passionnées 😉
Ce nouveau départ est un pari audacieux et, nous en avons conscience, financièrement osé. Mais dans les temps politiques controversés, qui sont désormais les nôtres, faire connaître une filmographie de qualité,
–abordant des thématiques résolument progressistes– reste une manière de contester les idéologies dominantes et dominatrices.
Reportages, documentaires et œuvres de fiction –volontiers « à contre-courant»– doivent être mis en exergue, encouragés et « popularisés » parce qu’ils participent de la construction d’un discours neuf sur l’envie d’une société véritablement humaine.
RENDEZ-VOUS pour visionner ensemble le film
“HOWARD ZINN, UNE HISTOIRE POPULAIRE AMERICAINE”
d’Olivier Azam et Daniel Mermet,
France, septembre 2015 / Durée 100 minutes
suivie d’un DEBAT avec l’historienne Anne MORELLI :
« Chroniqueurs, journalistes, experts autoproclamés…ASSEZ D’HISTOIRES !»
Avec l’énorme succès de son livre « Une histoire populaire des Etats-Unis », Howard Zinn a changé le regard des Américains sur eux-mêmes. Zinn y donne la parole à ceux qui n’ont jamais eu droit de cité –les esclaves, les Indiens, les déserteurs, les ouvrières, les syndicalistes et tous « les inaperçus » luttant pour briser le malheur au travail et l’oppression quotidienne.
Le film de Daniel Mermet met ainsi en image une épopée allant de la Révolution de 1776 à la Première Guerre mondiale, mais sous le prisme des mouvements revendicatifs pour la justice et la liberté. A l’aide d’archives inédites, le propos est ahurissant. Car on découvre, ébahi, l’asservissement des migrants venus d’Europe, l’état de guerre sociale permanent mis en parallèle avec le sort réservé aux Noirs dans les Etats sudistes ; les manifestations en faveur de la journée de huit heures et les massacres qui s’ensuivirent.
Mais c’est aussi la découverte, pour nous, de conflits extrêmement durs, comme la grève des ouvriers du textile de Lawrence qui, en 1912, fut l’une des premières grandes victoires de l’Industrial Workers of the World ; ou la grève des mines de Ludlow, en 1914, qui sera l’objet d’une répression féroce par la milice patronale du fils de John Davison Rockefeller, le fondateur de la Standard Oil (les actuelles Esso, Exxon et Mobil).
Autres moments incroyables. L’éblouissement pour Joe Hill, « Mother » Jones, Eugene Debs. Ou Emma Goldman, cette militante magnifique. Ecrivaine et conférencière renommée, Goldman aura le don de captiver des milliers de citoyens, de les solidariser avec les droits des femmes et la justesse des luttes ouvrières. Un combat qu’elle paiera cher. En 1917, elle sera expulsée des Etats-Unis où elle vivait depuis 32 années.