Hier, 22 avril, vers 14h00, l’avocate d’Alexandre Penasse, rédacteur en chef du journal Kairos, a mis en demeure le cabinet de la Première Ministre Sophie Wilmès, par le biais de son porte-parole, Steve Detry, et de ses collaborateurs, de lui communiquer dans les prochaines 24 heures : l’adresse et l’horaire de la conférence de presse à venir, et la confirmation de leur accord sur la participation d’Alexandre Penasse à la prochaine conférence de presse.
Nous n’avons reçu aucune réponse de la part du cabinet de Sophie Wilmès.
La liberté de la presse est depuis longtemps en danger, nous en voyons maintenant les effets concrets. Cela justifie que nous sortions en respectant les directives (masques et distanciation physique), se déplacer devenant essentiel pour exprimer son indignation face à ce qu’il se passe.
A‑t-on tort de penser qu’on empêche ce journaliste d’exercer librement son métier ? Les faits parlent d’eux-mêmes. Ils ne veulent pas que nous entendions autre chose. Ils auraient trop à y perdre. Montrons qu’ils devraient être à notre service.
Nous demandons à toutes celles et ceux qui sont outrés par cette atteinte à la liberté de la presse et au droit d’être informé, de se manifester de l’une ou l’autre manière, pacifiquement et dans le respect de la loi, sur les réseaux, dans la rue, avec des affiches à la fenêtre, des photos devant les bâtiments de la RTBF, Palais de justice, etc.
Partagez l’événement et inondez le web de photos de vous avec un message de soutien (voire d’indignation) sympathique.
Publiée par Kairos sur Jeudi 23 avril 2020